14 personnes, dont deux cadres supérieurs, ont été licenciées dans le cadre de la réorganisation de BSI, banque suisse rachetée par le groupe EFG. (Photo: DR)

14 personnes, dont deux cadres supérieurs, ont été licenciées dans le cadre de la réorganisation de BSI, banque suisse rachetée par le groupe EFG. (Photo: DR)

Sur les 15 emplois initialement évoqués, le plan social signé mercredi en concernera finalement 14, annoncent communément l’Aleba, l’OGBL-SBA et le LCGB-SESF. Affirmant avoir pu «obtenir des conditions avantageuses» pour les personnels concernés, comprenant «une indemnisation extralégale, la possibilité de préavis prolongé, une indemnité liée à leur situation familiale et un budget conséquent pour formation/outplacement en adéquation avec les besoins et tarifications du marché», les syndicats indiquent que «deux salariés ayant le statut de ‘cadre supérieur’ (donc non conventionné) ont pu intégrer le plan social et bénéficier des mêmes conditions que les salariés conventionnés».

Les négociations ont également abouti à la mise en place d’un «pool social», à savoir «une réserve à but social, créée à partir d’une éventuelle ‘non-utilisation’ intégrale de l’indemnité et d’une éventuelle ‘non-utilisation’ intégrale du budget formation/outplacement par les salariés». Selon les syndicats, cette enveloppe «pourra (sous certaines conditions) servir à venir en aide à certains salariés en cas de difficultés sociales particulièrement graves subsistant à l’épuisement des autres mesures du plan social».

Pour rappel, ce plan social s’intègre dans la réorganisation de BSI Europe qui fait suite au rachat de la banque par le groupe EFG. En mars 2016, lors de l’annonce de la fusion, le CEO d’EFG, Joachim Strähle, avait indiqué que la nouvelle entité supprimerait des postes en doublon dans plusieurs centres opérationnels. Que ce soit à Zurich, Genève, Monaco, Hong Kong, Singapour ou Luxembourg. Au Grand-Duché, la banque employait 50 personnes. Elle en comptera prochainement 36, soit près de 30% de moins.