Partout en Europe, comme au Luxembourg, la pluie n’est pas assez tombée et la sécheresse menace les récoltes. Sans compter le gel, pour une partie des cultures de fruits au Luxembourg. (Photo: Shutterstock)

Partout en Europe, comme au Luxembourg, la pluie n’est pas assez tombée et la sécheresse menace les récoltes. Sans compter le gel, pour une partie des cultures de fruits au Luxembourg. (Photo: Shutterstock)

Il n’a pas plu pendant plus d’un mois, du 22 mars au 27 avril, au Luxembourg, a indiqué l’Administration des services techniques de l’agriculture (Asta). La pénurie d’eau au printemps est préoccupante pour les cultures agricoles.

«Le printemps 2020 était de 1,1°C plus chaud et nettement plus sec que la période de référence. Avec le temps clair de mars et peu de temps après Pâques, il y a eu un gel tardif dans tout le pays, ce qui, par endroits et selon la variété, a endommagé la culture des fruits. Il n’a pas plu pendant plus d’un mois, du 22 mars au 27 avril», a indiqué l’Administration des services techniques de l’agriculture dans un bulletin d’alerte.

«Du fait de cette sécheresse, les cultures agricoles de notre pays sont actuellement dans un état insatisfaisant. Cette pénurie d’eau préoccupante affecte à la fois l’agriculture, les prairies et la culture des légumes, qui nécessitent toutes des précipitations pendant cette saison de croissance», poursuit-elle, à partir des mesures de 32 stations météorologiques automatiques de toutes les régions. Cette année, les valeurs des quatre stations représentatives d’Asselborn (nord), de Clemency (sud-ouest), de Remich (vallée de la Moselle) et de Grevenmacher (vallée de la Moselle) ont été comparées aux valeurs moyennes pour la période de référence 1981-2010.

«Dans toute l’Europe centrale, les cultures agricoles sont dans un état similaire. La Commission européenne, quant à elle, prévoit déjà une baisse des rendements agricoles dans cette partie de l’Europe», dit l’Asta. «Les faibles pluies de mars et fin avril ne sont en aucun cas suffisantes pour combler l’écart dans cette phase. L’évolution des conditions météorologiques dans les prochaines semaines sera particulièrement importante pour la culture du blé d’hiver, les cultures d’été (notamment pour le maïs), mais aussi pour les prairies.»

Les cultures fruitières ont été endommagées par un gel, jusqu’à -3,5 degrés, lors du week-end de Pâques, mais il est encore trop tôt pour se rendre compte de l’impact sur les récoltes.