Interdire le conditionnement préalable de certains fruits et légumes frais dans la préparation jusqu’à la vente finale est une des options pour réduire le recours aux emballages plastiques envisagées dans la stratégie «zéro déchet». (Photo: Shutterstock)

Interdire le conditionnement préalable de certains fruits et légumes frais dans la préparation jusqu’à la vente finale est une des options pour réduire le recours aux emballages plastiques envisagées dans la stratégie «zéro déchet». (Photo: Shutterstock)

«Zero littering», éviter le gaspillage alimentaire, réduire les emballages, favoriser le réemploi des objets: la stratégie «zéro déchet» était présentée mardi par Carole Dieschbourg. Avec l’objectif d’éliminer la mise en décharge des déchets municipaux d’ici 2030.

Passer d’une gestion des déchets à une gestion des ressources, c’est l’essence de la stratégie «zéro déchet» que présentait mercredi la ministre de l’Environnement, (Déi Gréng). Avec comme pilier de cette stratégie la prévention des déchets en promouvant des mesures qui prolongent le premier emploi et favorisent le réemploi des objets. Et pour objectif l’élimination complète de la mise en décharge de déchets municipaux d’ici l’année 2030.

La stratégie s’articule autour de quatre thématiques principales, avec des objectifs spécifiques pour chacune.

Carole Dieschbourg a notamment rappelé l’importance de limiter le gaspillage alimentaire, alors que 70.800 tonnes de déchets alimentaires sont éliminées chaque année. Et que chaque citoyen jette 118kg de nourriture par an, dont environ 48kg seraient évitables. Réduire la part des biodéchets est aussi essentiel, alors qu’ils constituent 30% des déchets résiduels.

Cette stratégie zéro déchet s’inscrit dans le plan national de gestion des déchets et des ressources validé par le gouvernement en 2018. Celui-ci vise à réduire de manière substantielle les quantités de déchets produits au niveau national et fournit la base pour une révision de la législation sur les déchets, comme le prévoient les directives européennes du paquet «économie circulaire» et la directive sur les plastiques à usage unique.