La ministre Corinne Cahen est la première invitée d’Effet-Frontière. (Photo: Matic Zorman / Archives)

La ministre Corinne Cahen est la première invitée d’Effet-Frontière. (Photo: Matic Zorman / Archives)

La ministre à la Grande Région et ministre de la Famille et de l’Intégration Corinne Cahen sera l’invitée de l’association Effet-Frontière le mardi 21 mai à Arlon. Elle y expliquera notamment les grandes lignes de l’accord de coalition et ses impacts aux frontières.

qui se veut «une caisse de résonance de la vie des frontaliers et de ceux qui les supportent». Olivier Waltzing, cheville ouvrière d’Effet-Frontière, travailleur frontalier et conseiller communal à Arlon, constate que bien que le Sud-Luxembourg compte un nombre important de travailleurs frontaliers, on connaît finalement assez mal le voisin luxembourgeois. L’inverse étant aussi souvent vrai. Le but est donc de créer des ponts, de susciter le débat, de découvrir ce qui se passe vraiment de l’autre côté de la frontière... 

Après avoir lancé son site internet, Effet-Frontière proposera sa première initiative au Palais à Arlon le mardi 21 mai prochain à 19h. L’invitée de cette soirée sera la ministre luxembourgeoise à la Grande Région et ministre de la Famille et de l’Intégration . Elle viendra expliquer l’accord gouvernemental luxembourgeois et ses impacts sur les frontières. Elle sera aussi sans aucun doute interpellée sur la prochaine extension du congé parental ou encore sur le sujet des allocations familiales pour les familles recomposées de travailleurs frontaliers.

56 jours de télétravail

Même si il compte des élus et des membres du MR, Effet-Frontière, qui se dédouane pourtant d’être «un syndicat, une agence de presse, un groupe de pression ou un parti politique», va aussi jouer le rôle de lobbyiste des causes des frontaliers. Notamment celle de la renégociation des conventions fiscales bilatérales entre le Luxembourg, la Belgique, la France et l’Allemagne afin d’augmenter le seuil des jours autorisés de télétravail. Organe consultatif du gouvernement, le Conseil national pour étrangers (CNE) vient d’ailleurs de rendre un avis en ce sens et plaide pour 56 jours de télétravail.

Effet-Frontière compte bien travailler à ce que les autorités belges le lisent très attentivement.