Sécurité, santé, culture, environnement, éducation, infrastructures… l’Economist Intelligence Unit (EIU), cellule d’analyse de l’hebdomadaire anglais The Economist, a comparé, entre février et mars derniers, 172 villes dans le monde entier selon ces différents critères pour établir son classement de celles où la qualité de vie y est la meilleure.

Résultat, Vienne (Autriche) revient en tête du classement, comme en 2018 et en 2019. Elle est suivie par Copenhague (Danemark), Zurich (Suisse), Calgary et Vancouver (Canada), Genève (Suisse), Francfort (Allemagne), Toronto (Canada), Amsterdam (Pays-Bas), Osaka (Japon) et Melbourne (Australie). La capitale du Grand-Duché ne fait pas partie du top 10, mais du top 20, et arrive 17^e.

Des points gagnés avec la santé, d’autres perdus avec l’éducation

Son niveau global de qualité de vie se situe à 94/100. Elle obtient la note maximale pour son accès aux soins de santé. La note est de 95 pour la stabilité/sécurité, 93 pour culture/environnement, 93 pour ses infrastructures. Elle descend à 83 pour l’éducation à cause de ses «indicateurs de l’éducation du grand public».

Globalement, l’EIU note une hausse de la qualité de vie dans les villes étudiées par rapport aux années précédentes, notamment pour la culture, l’environnement, la santé et l’éducation. Kiev a été exclue du classement à cause de l’offensive russe qui s’y déroule. Une invasion qui fait également chuter plusieurs villes d’Europe de l’Est au classement.

Ce dernier est dominé par les villes d’Europe de l’Ouest et du Canada. Chez nos voisins, Paris arrive 19^e, Berlin 13^e, et Bruxelles 24^e.

À l’inverse, les 10 dernières du classement sont Téhéran (Iran), Douala (Cameroun), Harare (Zimbabwe), Dhaka (Bangladesh), Port Moresby (Papouasie–Nouvelle-Guinée), Karachi (Pakistan), Alger (Algérie), Tripoli (Libye), Lagos (Nigeria) et Damas (Syrie).