Le train sera évidemment un des acteurs majeurs de la mobilité, plus encore dans les années à venir que maintenant. C'est ce qu’ont expliqué les dirigeants des CFL aux députés de la commission mobilité et travaux publics de la Chambre. 

Les CFL se trouvent, ont-ils ensuite exprimé par communiqué, «dans une phase de transformation profonde». Avec le client au centre des préoccupations. Raison pour laquelle «l’entreprise s’investit au maximum afin d’améliorer ses prestations», ont encore développé les cadres des CFL. L’ambition est d’améliorer globalement la qualité du service, en augmentant notamment la ponctualité, faisant passer celle-ci à 92% en 2024, alors qu’elle est de 89% actuellement.

Les principaux problèmes sont connus: une croissance exponentielle du nombre de voyageurs et le réseau ferré en forme d’étoile, qui génère une formation de goulots d’étranglement en gare de Luxembourg. Sans oublier un trafic frontalier qui s’intensifie. Avec 1.000 trains par jour, le réseau fonctionne au maximum de sa capacité aux heures de pointe. 

11.600 places en plus

Pour y remédier, de grands projets d’infrastructure sont en cours et aussi prévus sur les années à venir: extension de la gare de Luxembourg, construction d’une nouvelle ligne Bettembourg-Luxembourg, suppression de passages à niveau... Des investissements sont aussi prévus dans le matériel roulant. 11.600 places de plus seront affectées entre fin 2021 et fin 2024 via 34 nouvelles rames déjà commandées.

Des améliorations sont aussi apportées continuellement aux horaires, et une attention particulière portée à l’information aux voyageurs.