Frank Engel souhaite que le parti hongrois de Viktor Orban soit exclu du PPE. (Photo: Matic Zorman)

Frank Engel souhaite que le parti hongrois de Viktor Orban soit exclu du PPE. (Photo: Matic Zorman)

Avec le soutien de deux partis belges, le CSV a écrit au président du Parti populaire européen pour demander à ce que le parti hongrois Fidesz en soit exclu.

Une exclusion pure et simple du parti hongrois Fidesz du Parti populaire européen (PPE).

Voilà ce que demande Frank Engel, président du CSV, dans une (cdH et CD&V) et adressée le 28 février au président du PPE, Joseph Daul.

«Depuis de nombreuses années, il [le Premier ministre hongrois Viktor Orban] agit en contradiction flagrante avec ce que nous considérons et défendons – avec le PPE – comme étant d’une importance cruciale à la lumière de notre vision démocrate-chrétienne de l’homme et de la société, et de nos convictions et ambitions liées à l’unification de l’Europe», lit-on dans le courrier.

Rallier d’autres partis

Les trois signataires craignent également pour la réputation du parti dans le cadre des prochaines élections européennes: «Le PPE a un intérêt évident à ne laisser aucune place au doute sur ce qu’il représente», écrivent-ils.

Le CSV et les deux partis belges ne pèsent cependant pas assez lourd pour voir la procédure d’exclusion aboutir. Ils appellent donc d’autres représentants politiques à se rallier à leur cause.

Une proposition d’exclusion d’un parti peut en effet être faite, soit par la présidence, soit par sept partis membres ordinaires ou associés de cinq pays différents.