La plate-forme Kyosaï a été présentée par Johnny Lagneau à l’occasion du webinar #CREAction de Luxinnovation. (Photo: Paperjam)

La plate-forme Kyosaï a été présentée par Johnny Lagneau à l’occasion du webinar #CREAction de Luxinnovation. (Photo: Paperjam)

Johnny Lagneau, CEO de Warrigal, a lancé une nouvelle plate-forme dénommée Kyosaï, qui offre un service de mise en relation entre entrepreneurs en ces temps perturbés de crise.

À l’occasion du webinar #CREAction, le 1er webinar des industries créatives en action organisé par Luxinnovation mardi 21 avril, Johnny Lagneau, CEO de Warrigal, a présenté une nouvelle plate-forme, , qui permet de mettre gratuitement en relation des très petites entreprises (TPE), indépendants ou free-lances qui ont des services à offrir et des sociétés qui sont à la recherche de prestataires. Une manière simple et efficace de s’entraider en ces temps difficiles et de soutenir de nombreuses entreprises ou free-lances dont les clients et les projets ont disparu avec l’apparition du coronavirus.

«Avec l’arrivée du virus et le confinement obligatoire, beaucoup de petites entreprises ou de free-lances se sont retrouvés avec une forte diminution de leur activité, voire même sans projets, sans contrats», explique Johnny Lagneau. «Moi-même, j’ai dû totalement repenser la stratégie de mon entreprise Warrigal consacrée à aider les entreprises et les studios dans leurs démarches d’innovation. C’est de cette constatation qu’est née l’idée de créer Kyosaï. Il s’agit d’une marketplace destinée aux entreprises qui ne subissent pas la crise et qui peuvent être mises en relation avec d’autres très petites entreprises, des indépendants ou des free-lances qui sont devenus disponibles suite à l’annulation de projets à cause de la situation sanitaire.»

Le principe est simple: l’accès gratuit à la plate-forme permet de poster une demande qui est vérifiée par l’équipe et qui permet par la suite une mise en relation avec une TPE, un indépendant ou un free-lance. «Cela permet de maintenir une solidarité entre les entrepreneurs, que les plus forts aident les plus petits à surmonter cette mauvaise passe, et cela peut permettre d’éviter une faillite ou un drame économique.»