La Kufa a connu une profonde rénovation. Mais c’était voici plus de 20 ans. (Photo: David Laurent / Archives)

La Kufa a connu une profonde rénovation. Mais c’était voici plus de 20 ans. (Photo: David Laurent / Archives)

Info Paperjam – La Kulturfabrik d’Esch pourrait connaître une importante rénovation après 2022. C’est du moins ce qu’espère sa direction. Un chantier nécessaire afin d’assurer la pérennité des lieux. 

Le projet n’en est encore qu’au stade de la réflexion, mais celle-ci est bel et bien initiée: la Kulturfabrik d’Esch pourrait connaître une vaste rénovation après 2022. C’est du moins l’espoir de la direction locale. Le moment serait idéal, puisqu’il suit la période durant laquelle Esch endossera le rôle de  et bénéficie encore de la dynamique que cet événement va inévitablement insuffler à la région.

Et surtout, les lieux, devenus incontournables dans le domaine culturel au sens large, en ont besoin. Ces anciens abattoirs avaient connu quelques travaux en 1982 et en 1984, avant une rénovation plus conséquente entre janvier 1997 et octobre 1998 grâce à des fonds de la commune, de l’État et avec une prise en charge via les fonds européens Feder. «Mais le temps a passé et les faiblesses de cette rénovation commencent à se sentir», concède René Penning, le directeur administratif. «C’est notamment le cas de l’isolation, la configuration des lieux...»

Adapter les lieux aux exigences modernes

Ces travaux «sont même une question de survie pour la Kufa. Nous devons adapter nos lieux à l’accueil des artistes, aux résidences que nous pouvons proposer». Bref, aux exigences contemporaines. La réflexion est en cours, et le pouvoir politique – la Kufa est financée par la commune d’Esch et l’État – est sensibilisé à cette nécessité pour le moment. Le temps ne presse pas, mais il ne faudrait pas non plus musarder en chemin.

«On est dans une ville qui a un gros potentiel. Belval se développe, l’Uni est là, il y a des projets sur les friches de Schifflange... Bref, il y a plein d’atouts. Il faut essayer de se projeter sur ce que sera cette région dans 20 ans au niveau culturel. La Kufa y aura sa place», conclut René Penning. Mais pour cela, une rénovation sera indispensable.