Kleos descend de quelques kilomètres pour gagner en mètres carrés. Le fournisseur de données obtenues par reconnaissance par radiofréquence spatiale annonce son déménagement le 1er novembre prochain.
De ses 110m2 dans le quartier de Bonnevoie, il passe à 190m2 à Kockelscheuer, dans le ParcLuxite. Une sorte de «mini Silicon Valley» luxembourgeoise de 65 hectares sur le site historique de la Poudrerie de Luxembourg, aujourd’hui dédié à l’innovation et aux entreprises de technologie de pointe. Le montant investi reste confidentiel.
Le nouveau siège social «accueillera les installations d’ingénierie et d’exploitation de la société, abritant des chambres d’essai environnementales et une salle blanche dédiée à l’équipe pour l’assemblage, l’intégration et le test de matériel spatial sensible, ainsi que son centre de contrôle de mission». Un moyen de «faire évoluer son service mondial de géolocalisation de données et de soutenir davantage ses équipes d’ingénieurs au Royaume-Uni et aux États-Unis».
Accompagner la croissance
L’entreprise luxembourgeoise emploie «11 à 12» personnes au Grand-Duché. «Cela ne va pas s’arrêter là», précise une porte-parole, de nouveaux opérateurs étant nécessaires à chaque lancement de satellite.
Le déplacement du siège vient ainsi accompagner sa croissance future. Elle a lancé une première grappe de satellites, la Mission d’exploration de Kleos (KSM), en novembre 2020, puis la Mission de vigilance polaire en juin 2021. Une Mission de patrouille polaire devrait encore être lancée à la fin de cette année. Elle a aussi annoncé, il y a quelques jours, .
Kleos passe du statut de société de R&D à celui de fournisseur commercial de données de géolocalisation.
Son CEO, Andy Bowyer, parle d’une «période passionnante pour Kleos, qui passe du statut de société de R&D à celui de fournisseur commercial de données de géolocalisation». En améliorant sa couverture mondiale, il souhaite permettre aux clients d’«accéder à des zones d’intérêt spécifiques et à de multiples ensembles de données. Nos données sont déjà livrées aux premiers clients, et nous sommes actuellement en discussion avec un certain nombre d’abonnés potentiels basés en Europe.»