Le projet «Flow» donne carte blanche à quatre graphistes, dont Laurent Daubach, pour la création d’affiches à coller sur des palissades. (Photo: Cercle Cite-Iyoshi Kreutz)

Le projet «Flow» donne carte blanche à quatre graphistes, dont Laurent Daubach, pour la création d’affiches à coller sur des palissades. (Photo: Cercle Cite-Iyoshi Kreutz)

Actuellement fermé au public, le Cercle Cité trouve des alternatives pour partager autrement la création visuelle et garder le contact avec le public. C’est ainsi qu’il propose «Flow», un projet d’affichage sur les palissades de chantier.

Le Cercle Cité présente habituellement la création contemporaine dans les salles d’exposition du Ratskeller. Mais actuellement, impossible d’ouvrir au public. Aussi, pour continuer malgré tout de partager la création visuelle et de garder le contact avec le public, l’équipe du Cercle Cité a mis sur pied le projet «Flow». Il s’agit d’une invitation lancée à des graphistes indépendants luxembourgeois et de leur offrir un espace d’expression à travers l’affiche sur palissades, un mode d’expression très urbain, à la forte visibilité, mais tout aussi éphémère.

C’est ainsi que les graphistes Laurent Daubach, A Designers’ Collective, omniscientbeing et Michel Welfringer ont reçu carte blanche pour créer quatre affiches au format A1 ou six affiches A2 qui peuvent être disposées de la manière de leur choix sur des palissades. L’affichage a débuté mi-décembre sur les palissades de la ville de Luxembourg et ses alentours.

Pour ce projet, Laurent Daubach a choisi de créer une série festive autour de la musique live, ce qui lui manque le plus en cette période.

A Designers’ Collective, un duo composé par Linda Bos et Runa Egilsdottir, propose «Quarantina», un pays fictif où les courants marins et la topographie rappellent les hauts et les bas qui ont marqué 2020.

Le fait d’affronter le chaos, de passer du courant d’eau calme à la tempête, est ce qui a conduit omniscientbeing dans la création de ses affiches, qui portent un message d’espoir face à la situation de la pandémie.

Enfin, Michel Welfringer s’est inspiré des drapeaux maritimes et des couleurs de l’artiste Murakami pour une composition ludique qui prend forme grâce aux liens qui se créent entre les formats lors du collage. Des QR codes disséminés dans les affiches prolongent l’expérience et l’interaction avec les passants.