Les services financiers et l’assurance contribuent au ralentissement des salaires, en raison des primes et gratifications payées fin 2018. (Photo: Shutterstock)

Les services financiers et l’assurance contribuent au ralentissement des salaires, en raison des primes et gratifications payées fin 2018. (Photo: Shutterstock)

Les salaires ne progressent «que» de 2,1% en moyenne sur un an, note le Statec dans son bulletin «Conjoncture Flash» d’octobre. En attendant l’index, au dernier trimestre.

Au deuxième trimestre, le coût salarial moyen n’a progressé que de 2,1% sur un an contre 2,6% au premier trimestre et 5% au dernier trimestre 2018, indique le Statec dans son dernier «Conjoncture Flash».

«L’évolution des salaires hors indexation automatique est négative au deuxième trimestre, la dernière indexation datant d’août 2018 (+2,5%)».

Le prochain déclenchement d’une nouvelle tranche devrait intervenir lors de ce dernier trimestre, note le Statec.

Parmi les secteurs les plus dynamiques, les salaires ont augmenté de 3,5% dans les transports, de 3,2% dans l’horeca ainsi que dans les services d’information et de communication.

La seule branche où les choses ont empiré (-0,3%) est celle de l’industrie manufacturière, «qui subit un fort ralentissement de l’emploi», note l’institution.

Les services financiers et l’assurance contribuent le plus fortement au ralentissement des salaires sur les six premiers mois de l’année en raison du paiement de primes et de gratifications importantes en fin d’année.

Dans la zone euro, la progression des salaires est sensiblement la même qu’au Luxembourg.