Starsky Flor: «Beaucoup ne comprennent plus l’Europe et la voient comme quelque chose de négatif.» (Photo: Piratepartei)

Starsky Flor: «Beaucoup ne comprennent plus l’Europe et la voient comme quelque chose de négatif.» (Photo: Piratepartei)

Dix partis présenteront des listes au Luxembourg. Tous nourrissent de grandes ambitions, mais les différences sont grandes entre ceux qui veulent plus d’Europe, ceux qui veulent la restructurer et ceux qui veulent la faire disparaître. La série continue avec Starsky Flor, candidat Piratepartei.

Quel serait le point principal que vous voudriez mettre en avant dans votre programme?

Starsky Flor.- «Notre programme regroupe 10 points majeurs. Ce qui compte le plus est de dire que nous sommes pro-européens. C’est très important dans le contexte de populisme ambiant. Notre programme est celui de l’ensemble des partis Pirate en Europe, mais a aussi des déclinaisons luxembourgeoises.

Que voulez-vous pour l’Europe?

«Il faut une Europe pour tous les citoyens. Beaucoup ne comprennent plus l’Europe et la voient comme quelque chose de négatif. Il faut plus de justice sociale, c’est certain. La digitalisation peut y contribuer, c’est certain.

D’autres priorités?

«Plus de transparence et ramener les Européens dans le processus décisionnel. L’Europe est devenue compliquée, fonctionne mal. Il faut qu’elle évolue.

Pour le moment, en Europe, on a le sentiment que tout est décidé par l’Allemagne et la France.
Starsky Flor

Starsky FlorcandidatPiratepartei

Et tout remettre à 0?

«Peut-être pas à ce point. Mais il faut sans doute penser à un nouveau traité, les chantiers sont nombreux. On plaide pour un élargissement, mais des citoyens. Pour le moment, en Europe, on a le sentiment que tout est décidé par l’Allemagne et la France.

Quel est votre objectif?

«Nous n’avons pas d’objectif chiffré, mais plus que les 4% d’il y a 5 ans. Faire aussi bien qu’aux législatives serait déjà super. Décrocher un siège demandera sans doute encore plus de travail. Mais bon, on sait qu’il y a un siège européen qui est toujours sur le fil, il y a sans doute moyen d’aller gratter des pourcentages de ce côté.»