51% des entreprises sondées ont déjà investi dans des bornes de recharge tandis que 10% envisagent le faire. (Photo: Shutterstock)

51% des entreprises sondées ont déjà investi dans des bornes de recharge tandis que 10% envisagent le faire. (Photo: Shutterstock)

La plate-forme de communication link2fleet a réalisé une enquête auprès d’une cinquantaine d’entreprises luxembourgeoises, afin de connaître les tendances en matière de gestion des véhicules et de la mobilité. Pour les responsables d’entreprises, l’électrification fait office de défi majeur.

Dans le cadre de son événement annuel «forum & awards» qui s’est tenu ce mardi au Casino de Mondorf-les-Bains, la plate-forme de communication link2fleet a publié les résultats de son enquête menée auprès d’une cinquantaine d’entreprises luxembourgeoises. Baptisée «Company Car Report», elle visait «à prendre le pouls du marché, par rapport aux grandes tendances dans le secteur des voitures de société et de la mobilité», explique le communiqué de link2fleet.

Durant le mois d’octobre dernier, la plate-forme a envoyé un questionnaire détaillé à un nombre important de sociétés possédant au moins 10 véhicules dans leur parc. Parmi les principaux enseignements, on peut noter que 80% des responsables interviewés s’attendent à commander plus de véhicules dans les deux années qui viennent.

Électrification et fiscalité comme défis majeurs

Face au nombre toujours plus important de véhicules en circulation dans le pays, les chefs d’entreprises sont aussi conscients du risque de pollution, c’est pourquoi pour eux, l’électrification fait office de défi majeur. La plupart des décisionnaires sondés aimeraient introduire des véhicules électriques (full électrique, hybride ou hybride classique) au sein de leur flotte, mais ils sont freinés par le coût, le manque d’autonomie et un réseau de recharge peu développé.

La première raison à l’introduction de véhicules électriques à leur flotte sont les subventions de l’État et les avantages fiscaux, à 76%. L’argument des émissions de CO2 plus faibles arrive juste après, à 75%. La fiscalité – et surtout les changements probables pour limiter les émissions de CO2 – constitue un point d’attention important pour les décisionnaires.

100% des entreprises impactées par les soucis de mobilité

Alors qu’à l’heure actuelle 69% des sociétés imposent encore la motorisation diesel, cette proportion va chuter à 29% à partir de 2025. L’essence subit également la même descente (41% aujourd’hui et seulement 25% après 2025). 51% des entreprises sondées ont déjà investi dans des bornes de recharge tandis que 10% envisagent le faire.

Concernant la mobilité, 100% des entreprises contactées ont avoué être impactées économiquement par les soucis de mobilité récurrents rencontrés au Grand-Duché. Parmi elles, 8% ont mis en place un plan de mobilité pour diminuer les impacts de la congestion (télétravail, horaires décalés, transports combinés pour les collaborateurs, mobilité douce, etc.) tandis que 61% l’envisagent dans un avenir proche.