Pour le directeur commercial de Labgroup, Micaël Weber, le nouveau bâtiment va permettre de réunir tous les services que la société spécialisée dans l’archivage offrait depuis une dizaine d’endroits. (Photo: Labgroup)

Pour le directeur commercial de Labgroup, Micaël Weber, le nouveau bâtiment va permettre de réunir tous les services que la société spécialisée dans l’archivage offrait depuis une dizaine d’endroits. (Photo: Labgroup)

Cet été, Labgroup prendra possession de son Digital Transition Hub, à Grass, du côté luxembourgeois de la zone d’activité située derrière Ikea. Une nouvelle ère va pouvoir démarrer, explique le directeur commercial, Micaël Weber.

Cet été, Labgroup emménagera dans le premier bâtiment qu’il a lui-même dessiné pour regrouper toutes ses activités. Dans la Zare Ouest, derrière Steinfort et Ikea Arlon, les 80 personnes seront réunies pour mieux servir des clients désormais conscients que leurs documents doivent être numérisés le plus rapidement possible et de façon la plus sécurisée possible pour pouvoir maintenir l’activité quelles que soient les conditions.

«C’est une excellente nouvelle», commente le directeur commercial de Labgroup, Micaël Weber.

Qu’est-ce que cela signifie, un Digital Transition Hub?

Micaël Weber. — «Notre nouveau bâtiment sera fini d’ici quelques semaines. Cela nous permettra de réunir la totalité de nos activités dans un seul endroit, une première pour le groupe, parce que, par exemple, nous avons de l’archivage dans sept endroits, la production, que ce soit la numérisation ou la destruction d’archives, dans un autre, et les services de transition numérique encore dans d’autres.

La crise a dû doper votre activité?

«Disons que beaucoup de nos clients ont entamé une réflexion stratégique autour de la gestion de leurs documents ou même de la signature électronique. Comment faire signer des contrats ou des documents en confinement ou même à distance? C’est un peu tout cela que nous proposons avec un gestionnaire électronique de documentation, Nowina, qui permet, par exemple, de scanner un document, comme une note de frais, d’obtenir la validation par ceux qui doivent le valider, puis de procéder au règlement, avant d’en conserver une archive. On a, par exemple, un prestataire de santé qui traitait des courriers physiques de patients et qui peut ainsi tout numériser et donc décentraliser le traitement, tout en conservant des archives en cas de contestation.

Dans ce bâtiment, outre les panneaux solaires que vous aviez annoncés en début d’année, avez-vous des centres de données? Des technologies différentes?

«Nous avons été la première société à obtenir le statut de ‘Prestataire de services de dématérialisation ou de conservation’ et nous avions notre propre centre de données à Contern. Mais là, nous allons suivre la tendance du marché qui consiste à se tourner vers des prestataires spécialisés. Nous avons choisi LuxConnect, avec une présence dans ses deux centres de données Tier IV et nous aurons notre propre salle. Nous avons une dose d’intelligence artificielle dans nos services pour accélérer les traitements des besoins de nos clients, oui.»