Boris Johnson a réaffirmé sa volonté de ne pas demander de report du Brexit. (Photo: Shutterstock)

Boris Johnson a réaffirmé sa volonté de ne pas demander de report du Brexit. (Photo: Shutterstock)

Le Premier ministre britannique a vu les députés rejeter sa demande d’organiser des élections anticipées, dans la nuit de lundi à mardi. Le Parlement est désormais suspendu durant cinq semaines.

La journée du lundi 9 septembre a été une suite de revers pour le Premier ministre britannique Boris Johnson. En fin d’après-midi, la reine Elizabeth a approuvé la loi demandant un report du Brexit.

Cette loi contraint le gouvernement de Boris Johnson à demander un report de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Mais cet assentiment royal ne contraint toutefois pas l’UE à accepter cette demande.

Toujours en fin d’après-midi ce lundi, John Bercow, président de la Chambre des communes, avait annoncé qu’il démissionnerait au plus tard le 31 octobre, soit la date prévue du Brexit, que les députés britanniques votent pour ou contre la tenue d’élections anticipées.

Un vote qui s’est tenu dans la nuit de lundi à ce mardi 10 septembre, et où le Parlement a une nouvelle fois rejeté une motion du gouvernement de Boris Johnson d’organiser ces élections anticipées. Le Premier ministre britannique espérait ainsi obtenir une nouvelle majorité. Il a finalement obtenu 293 voix contre et 46 pour.

Johnson refuse toujours un report

Et alors que la Chambre des communes est désormais suspendue pour cinq semaines, le Parlement a également adopté lundi un texte obligeant le gouvernement britannique à publier des documents confidentiels expliquant les conséquences d’un «no deal».

En dépit de l’approbation de la reine Elizabeth quelques heures plus tôt, Boris Johnson a réaffirmé sa volonté de ne pas demander de report du Brexit.