La vidéoconférence connaît son heure de gloire avec la nécessité de protéger ses employés de la contamination par le coronavirus. (Photo: Shutterstock)

La vidéoconférence connaît son heure de gloire avec la nécessité de protéger ses employés de la contamination par le coronavirus. (Photo: Shutterstock)

Les managers ont pris l’habitude de communiquer matin, midi et soir avec leurs équipes via WhatsApp. Le coronavirus oblige à passer au niveau supérieur. Les télétechnologies s’imposent.

Enfermez vos enfants dans la pièce d’à côté. Evacuez les tasses à café empilées (). Habillez-vous comme si vous alliez au travail, histoire d’éviter qu’un ordinateur qui tombe ne livre une vision «particulière» sur votre short, caleçon ou autre... Placez la caméra à hauteur de vos yeux pour éviter les plans peu avantageux. Et vérifiez que votre micro est bien ouvert ou fermé, selon les moments de la discussion.

Aucune société n’aura donné ces consignes à ses employés avant de leur présenter un plan de continuité bricolé, à de rares exceptions près, dans l’urgence de la contagion du coronavirus.

Le vilain virus a boosté un certain nombre d’activités. D’abord, celui des applications collaboratives, comme Slack, Basecamp ou le nouveau champion Teams de Microsoft. Mercredi, dans un communiqué envoyé par hasard au meilleur moment, Telindus explique avoir intégré Direct Routing pour que les appels sur des téléphones fixes puissent aussi être gérés dans l’application de Microsoft.

De nombreux articles insistent ensuite sur l’essor de la vidéoconférence. Faute de se voir, les équipes pourront se voir. Mais chacun chez soi. 

Le plus malin aura été l’Américain d’origine chinoise Eric S. Yan, à la tête de Zoom, qui, . Histoire, l’air de rien, de prendre des parts de marché sous le label «Tech For Good», utilisé à tort et à travers à chaque fois qu’un entrepreneur de la tech est un peu malin.

Le leader mondial, Cisco, , qu’ils soient touchés ou pas. Et ceux qui ne sont pas encore clients pourront accéder à une licence gratuite de 90 jours.

pour les situations d’urgence. L’idée est d’offrir des solutions à ceux qui luttent dans des situations d’urgence. Même chose chez LifeSize, aux États-Unis, qui offre des licences gratuites. L’indien Zoho donne accès à Remotely, une sorte de plate-forme avec 11 solutions utiles pour le business en situation extrême.

, même limitée à 10 personnes en même temps pour une vidéoconférence, et de Google Hangouts, qui neutralise les coûts de téléphone si les collaborateurs sont dans différents coins du globe.

Et pendant que les articles sur les solutions modernes de vidéoconférence se multiplient, peu d’experts se concentrent sur un problème pourtant plus basique: toutes les entreprises n’ont pas forcément des écrans d’ordinateur, ni même des télévisions, pour tenter de maintenir un semblant de cohésion. D’autres cherchaient à redimensionner leur connectivité.