La technologie fonctionne. Les investisseurs ont commencé à s’intéresser aux tokens de Stokr. En ce matin de février, dans une salle de conférence de la Lhoft, Arnab Naskar et Tobias Seidl, deux des hommes-clés de la fintech luxembourgeoise, ont le sourire et montrent comment leur plate-forme fonctionne, sans dévoiler aucune information sur ces investisseurs de la première heure.

Au lieu de payer des intérêts bancaires à 5 ou 6% pour réunir de 3 à 15 millions d’euros, , a choisi d’essayer la solution luxembourgeoise et de rémunérer les investisseurs à 1% de ses revenus annuels après une première phase de «remboursement» de l’investissement initial. Elle ouvre 10% de son capital à l’opération.

C’est la première d’une dizaine d’opérations qui sont programmées cette année pour la start-up luxembourgeoise.

Techniquement, Stokr opère un double contrôle pour être en règle avec l’anti-blanchiment et avoir sur la plate-forme des investisseurs et des sociétés recommandables, et elle se fie à D.KYC et Lemon Way, la filiale de BNP qui opère les paiements dans le cadre de ces transactions. Elle-même ne sera rémunérée que si son client atteint son objectif de levée de fonds «new age», un million sur la partie publique et deux autres sur la partie institutionnelle, dans un délai de 120 jours.

La technologie sous-jacente est en partie Ethereum et en partie la blockchain de Liquid, qui ménage la sensibilité des investisseurs à une certaine dose d’anonymat que les chaînes de blocs originelles ne garantissent pas. Les parts d’investiseurs sont enregistrées sur la blockchain. L’intérêt de la plate-forme est aussi de fournir une solution de discussion et d’échange.

«Ces dernières années, nous nous sommes positionnés comme un pionnier européen dans le secteur de la mobilité, nous développant au-delà de tout service de stationnement d’aéroport ordinaire. L’objectif de ce partenariat entre ParkinGO, Stokr et Kreston est la tokenisation des actifs d’une entreprise, et c’est la clé du processus d’internationalisation et d’innovation de ParkinGO», avait déclaré le CEO de la société italienne à la tête d’emplacements dans 80 parkings d’aéroports dans 10 pays européens pour 2,5 millions de clients, Davide Rovelli.