Mike Koedinger, le fondateur et CEO de Maison Moderne. (Photo: Maison Moderne)

Mike Koedinger, le fondateur et CEO de Maison Moderne. (Photo: Maison Moderne)

À l’occasion du deuxième numéro spécial de Paperjam «100 femmes pour votre conseil d’administration», Mike Koedinger, le fondateur et CEO de Maison Moderne, revient sur le challenge qui avait été lancé en février 2020 de «faire évoluer l’équilibre des conseils d’administration des sociétés privées au Luxembourg au cours des trois prochaines années», pour la première édition de ce numéro spécial.

Lorsqu’en 2020, il y a tout juste trois ans, nous avions publié un Paperjam spécial «100 femmes pour votre conseil d’administration», nous étions convaincus que le principal frein à une sous-représentation des femmes dans les conseils d’administration des sociétés et institutions luxembourgeoises était le sentiment qu’il n’y avait pas assez de profils qualifiés sur le marché. Et qu’il suffisait donc de changer cette perception pour faire évoluer durablement la gouvernance et le leadership de nombreuses organisations au Luxembourg.

Le challenge lancé en février 2020 de «faire évoluer l’équilibre des conseils d’administration des sociétés privées au Luxembourg au cours des trois prochaines années» semblait gagné d’avance.

Publier ce numéro, en mars 2023, serait, nous le pensions alors, l’occasion de témoigner de cette transition. Qu’il ne serait plus nécessaire de démontrer que la diversité apporte un avantage compétitif. Que les actionnaires des sociétés luxembourgeoises suivraient le Zeitgeist en nommant des femmes leaders lors des prochains renouvèlements des mandats de leurs conseils d’administration. Puisque, dorénavant, une liste avec «100 femmes pour votre conseil d’administration» était à leur portée.

Aujourd’hui, on constate que si la transition est en marche, elle est plus lente que ce que nous avions imaginé. Au-delà de la sous-représentation des femmes dans les conseils d’administration, on remarque aussi qu’elles sont trop peu nombreuses aux postes d’administrateurs indépendants dans les sociétés familiales. Serait-ce avant tout un souci de bonne gouvernance en général?

Les institutions privées semblent mieux faire; on y retrouve en effet de nombreuses présidentes. Notamment à l’Alfi (), à la CLC (), à la Fedil (), à l’Ila (), au Luca (), à Luxflag () ou encore à l’OBGL (). Alors, les actionnaires, rendez-vous dans trois ans pour faire un nouvel état des lieux?

Cet édito a été rédigé pour l’édition magazine de  parue le 28 février 2023. Le contenu du magazine est produit en exclusivité pour le magazine. Il est publié sur le site pour contribuer aux archives complètes de Paperjam.  

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