Amazon ne cache plus ses ambitions en matière de publicité. Selon le média américain Bloomberg, Amazon travaillerait depuis plusieurs mois à l’intégration de publicités vidéo dans les résultats de recherche sur son application e-commerce. D’abord testé sous iOS, le dispositif devrait arriver sous Android plus tard dans l’année.
Ces spots, qui devraient durer de 15 à 30 secondes, seront proposés aux annonceurs disposant d’un budget minimum de 35.000 dollars pour une campagne de 60 jours sur ce format. Dans un marché de la publicité en ligne jusqu’à présent incontestablement dominé par le duopole Google-Facebook, Amazon s’est déjà élevé à la troisième place, avec presque 7% de parts.
Le géant du e-commerce a de solides atouts dans sa manche pour continuer sa progression, notamment son environnement marchand, qui prédispose à l’achat, sa capacité de ciblage très fine sur des typologies de consommation, de localisation et de comportements d’achat, sans parler des données qui viendront du développement de l’assistant vocal Alexa. En 2019, le marché de la publicité digitale aux États-Unis s’élèvera à 129 milliards de dollars, selon eMarketer.
UiPath, plate-forme RPA (Robotic Process Automation, ou automatisation des processus robotiques), vient de boucler une levée de fonds de 400 millions de dollars. La société a levé un total de 850 millions de dollars depuis sa création en 2005.
Fondée à Bucarest et basée aujourd’hui à New York, l’entreprise roumaine évolue dans un marché du travail en pleine mutation qui fait de plus en plus la part belle aux robots logiciels permettant d’automatiser les tâches répétitives des collaborateurs.
Selon Gartner, le marché des applications RPA pourrait représenter un chiffre d’affaires de plus de 2 milliards de dollars d’ici trois ans, avec un taux d’adoption allant jusqu’à 40% dans les grandes entreprises. D’ici 2030, le cabinet prévoit aussi l’élimination de 80% des tâches liées à la gestion de projet.
Chris Buetti, ingénieur et data scientist américain, trouvait qu’il était de plus en plus cher de dîner dehors à New York. Il a donc eu l’idée de devenir influenceur Instagram, pour obtenir les faveurs de bons restaurants en échange de quelques posts sponsorisés.
Et comme il n’avait aucune intention d’y consacrer du temps, il a décidé d’automatiser la tâche, en développant un bot Instagram pour le faire à sa place. Et c’est ainsi que le compte «beautiful.newyorkcity» a réussi à capter l’attention de 25.000 followers sur la base du «follow back» et en repostant de belles photos de New York.
«A date», le robot influenceur de Chris Buetti, lui avait valu environ 10 repas gratuits ou à prix réduit dans de «très bons restaurants».
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