Le trafic aérien ne devrait pas retrouver des niveaux pré-Covid-19 avant 2023, estime Airbus. (Photo: Shutterstock)

Le trafic aérien ne devrait pas retrouver des niveaux pré-Covid-19 avant 2023, estime Airbus. (Photo: Shutterstock)

Le constructeur aéronautique a annoncé, mardi soir, devoir «s’adapter à l’environnement Covid-19». Ce qui passe par la suppression de 15.000 emplois dans plusieurs entités du groupe.

La crise que traverse actuellement le secteur aéronautique dans le sillage des conséquences économiques du coronavirus pousse Airbus à supprimer 15.000 emplois.

«Le processus d’information et de consultation a débuté avec les partenaires sociaux afin de conclure des accords pour l’implémentation à l’automne 2020», indique le communiqué de presse en provenance de Toulouse. Les suppressions de postes s’étaleront d’ici l’été 2021 sur plusieurs sites de l’avionneur européen:

- 5.000 en France;

- 5.100 en Allemagne;

- 900 en Espagne;

- 1.700 au Royaume-Uni;

- 1.300 sur d’autres sites mondiaux.

«Airbus est confrontée à la plus grave crise que cette industrie ait vécue», déclare le CEO d’Airbus, Guillaume Faury. «Les mesures que nous avons déjà prises nous ont permis d’absorber le choc initial de cette pandémie globale.» Le CEO indique que la direction du groupe doit désormais s’assurer de préserver sa durabilité.

Le communiqué évoque une chute de l’activité dans l’aviation commerciale de l’ordre de 40% au cours des derniers mois, et Airbus ne s’attend pas à une reprise du trafic aérien à des niveaux tels que ceux précédant la crise avant 2023, voire 2025.

Airbus employait jusqu’alors 135.000 personnes.