Romain Schneider et Lydie Polfer (au centre) ont signé une convention prévoyant un budget de 10 millions d’euros pour l’exposition Luga 2023. (Photo: MA / SIP)

Romain Schneider et Lydie Polfer (au centre) ont signé une convention prévoyant un budget de 10 millions d’euros pour l’exposition Luga 2023. (Photo: MA / SIP)

Du printemps à l’automne 2023, la capitale luxembourgeoise espère accueillir un maximum de visiteurs pour la grande exposition nationale horticole qui sera mise sur pied. La Ville et le ministère de l’Agriculture viennent de se répartir un budget de 10 millions d’euros.

Luxembourg, ville fleurie. De mai à octobre 2023, la capitale organisera une grande exposition horticole qui s’étendra dans quatre quartiers. Baptisé provisoirement «Luga 2023», l’événement sera mis sur pied grâce à la collaboration entre la Ville de Luxembourg et le ministère de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural.

Une convention financière a été signée en ce sens le 18 juillet entre la bourgmestre Lydie Polfer et le ministre de l’Agriculture, Romain Schneider. Ils se partageront à parts égales un budget évalué à 10 millions d’euros. Pour Romain Schneider, cet événement s’inscrit parfaitement dans le cadre de l’initiative du «nation branding».

«L’objectif est de promouvoir le secteur horticole, viticole, les métiers verts, l’urbanisme écologique et le tourisme récréatif», précise-t-il. Ce sera aussi l’occasion de reconnecter les gens avec la nature, la culture de légumes et de fruits et l’agriculture urbaine, afin de promouvoir l’alimentation régionale et saisonnière.»

Un travail de longue haleine

L’idée avait été émise en 2011 déjà par la Fédération horticole luxembourgeoise et une délégation s’était rendue à Trèves en 2012 pour y voir une manifestation similaire. Une étude de faisabilité a ensuite été bouclée en 2016 et une approbation du principe a été obtenue en 2017.

C’est alors avec la mise en place du nouveau gouvernement que la collaboration entre la Ville et l’exécutif a pu s’établir. Une asbl a donc été constituée en juin dernier. Mais comme le rappellent les organisateurs, ils sont toujours à la recherche d’un coordinateur général.

L’objectif est d’en profiter pour encore améliorer la qualité de vie des citoyens de la capitale.

Lydie PolferbourgmestreLuxembourg-ville

Concrètement, l’exposition s’étendra sur quatre quartiers de la capitale. Le plateau du Kirchberg, le parc municipal, l’ensemble Grund-Clausen-Pfaffenthal et la vallée de la Pétrusse, qui fera l’objet d’ici là d’ qui vient d’être voté par le conseil communal de la capitale.

En principe, l’événement de 2023 n’est pas appelé à se reproduire à un rythme régulier à l’avenir. «L’objectif est d’en profiter pour encore améliorer la qualité de vie des citoyens de la capitale», insiste Lydie Polfer. «Certaines créations seront là pour durer et renforceront le cadre de vie.»

Elle rappelle au passage que Luxembourg est déjà une ville très verte puisque 50% de son territoire reste dédié à la nature. «Cette exposition sera aussi une occasion d’attirer des touristes et de leur montrer un autre visage que celui de la finance, à laquelle on nous associe toujours», insiste la bourgmestre.