Olivier Schmitz (gouverneur de la province de Luxembourg), Christianne Wickler (Pall Center), Michèle Detaille (Alipa Group) et Philippe Emond (Bilia-Emond), les présidents des jurys, auprès de Jean-Pol Michel (Rotary, 2e à partir de la gauche). (Photo: Paperjam)

Olivier Schmitz (gouverneur de la province de Luxembourg), Christianne Wickler (Pall Center), Michèle Detaille (Alipa Group) et Philippe Emond (Bilia-Emond), les présidents des jurys, auprès de Jean-Pol Michel (Rotary, 2e à partir de la gauche). (Photo: Paperjam)

Les candidatures au prochain concours Upgrade seront ouvertes au début du mois de janvier. Mais mieux vaut préparer dès à présent son dossier car les entreprises sont de plus en plus nombreuses à participer à cette initiative transfrontalière de plusieurs rotary clubs.

le reconnaît bien volontiers: jamais les membres de son Rotary Club Attert, Sûre et Semois, ni ceux des clubs de Bastogne ou de Neufchâteau, n’avaient imaginé que leur initiative Upgrade connaîtrait un succès aussi important. C’est pourtant bien le cas, alors que se profile seulement la 4e édition.

«Le verbe ‘upgrader’, on le connaît dans le domaine de l’informatique, c’est une mise à jour. Nous on voit aussi cela comme une amélioration, une aide», explique encore Jean-Pol Michel, qui préside la commission Upgrade Rotary.

L’idée est simple et consiste à mettre la force des membres des rotary clubs au service d’entrepreneurs du Luxembourg belge et du Grand-Duché qui postulent pour devenir les lauréats du concours Upgrade. 

Philippe Emond, président de l’édition 2020

: être une entreprise ou un autoentrepreneur en activité, être installé en province de Luxembourg ou au Grand-Duché, présenter un projet impactant le Luxembourg belge ou le Grand-Duché… Et la porte est ouverte à tous, puisque lors des dernières éditions, les candidats étaient des brasseurs, ou bien actifs dans la jardinerie ou la construction, développant des projets dans le domaine de l’éducation ou de la communication…

Le lauréat, désigné tous les deux ans, décroche un prix précieux, outre le soutien de la Province de Luxembourg et un accompagnement personnalisé durant deux ans: la mise à disposition du réseau des rotariens des clubs organisateurs d’Attert, Sûre et Semois, mais aussi de ceux des clubs de Bastogne, Neufchâteau et Luxembourg-vallées qui ont rejoint cette belle initiative.  «L’ambition est donc d’être un tremplin pour les entreprises et d’apporter une dynamique à notre région transfrontalière», conclut Jean-Pol Michel.

Mais pour être cet heureux élu, il faudra convaincre le jury, évidemment très exigeant. On le comprend un peu mieux quand on sait que lors des trois premières éditions, il a été présidé par (Alipa Group et actuelle présidente de la Fedil), le gouverneur de la province de Luxembourg Olivier Schmitz puis (Pall Center). Celui de l’édition 2020 aura à sa tête Philippe Emond (administrateur exécutif Bilia-Emond).  Ravi et honoré de ce rôle, il a évidemment rappelé son attachement à l’entrepreneuriat, à sa dynamique et à l’aide qu’il fallait apporter aux jeunes entrepreneurs comme il le fut lui aussi. 

Tout profit pour Succy

 Née voici deux ans, elle est active dans le domaine de l’enseignement et de la formation digitale et a créé une filiale au Luxembourg au mois d’août dernier. Toujours avec le même succès, puisque Succy représente maintenant le Luxembourg au Conseil de l’Europe dans le domaine de l’enseignement et a

Et a dans ses cartons de très nombreux autres projets. En partie grâce à Upgrade «qui nous a offert une très belle visibilité et de nombreux contacts». De quoi donner encore un peu plus d’envie à Antoine Hubert, qui n’en manque pourtant pas et nourrit des ambitions d’un jour prendre pied «en Suisse, en France et partout ailleurs».

«C’est clairement un entrepreneur né, qui a les yeux qui pétillent quand il nous parle de ses projets. C’est vraiment cela la clé, cette envie, oser, aller de l’avant. Pouvoir l’aider est un privilège, de même en ce qui concerne tous les autres qui ont envie de faire grandir leur projet. C’est pour cela que l’initiative Upgrade doit être connue, le plus possible», a conclu Philippe Emond.