Frédéric Mazzella et Jean-David Chamboredon, coprésidents de l’association France Digitale, ont écrit une tribune publiée sur Le Point, afin d’exprimer leur mécontentement quant au projet de «taxe sur les services numériques» portée par le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire. Sous ce nom générique, Bercy cible en particulier les géants de l’internet et leur pratique intensive – mais légale – de l’optimisation fiscale.

Sans remettre en cause la légitimité de la démarche, les deux hommes, respectivement président-fondateur de Blablacar et entrepreneur/président exécutif du fonds d’investissement Isai, expliquent pourquoi, selon eux, le projet dans sa construction manque pourtant sa cible: iniquité du principe de taxation sur le chiffre d’affaires, effets de bord possibles sur les scale-up françaises, indistinction des modèles économiques, notamment ceux qui monétisent nos données personnelles… Dans ce texte, France Digitale avance les propositions qui, à son sens, seraient susceptibles d’améliorer le projet de loi. France Digitale est une association qui réunit entrepreneurs et investisseurs français pour promouvoir l’économie numérique auprès des pouvoirs publics. À lire pour se faire sa propre opinion sur un sujet qui, dans ses dimensions, dépasse désormais le simple cadre de la fiscalité du numérique pour devenir enjeu de société – et donc, politique.

La banque britannique Natwest va prochainement tester une nouvelle carte de paiement qui intègre un lecteur biométrique. Un procédé qui permettrait notamment de sécuriser le paiement NFC (Near Field Communication) «sans contact», que nous utilisons désormais au quotidien, et de lever ainsi la limite de paiement: lors de chaque opération de paiement (sans contact ou pas), placer le doigt sur le lecteur permettra de valider la transaction. La partie biométrique du dispositif est fournie par la société de technologies Gemalto. Le test de Natwest débutera mi-avril sur un échantillon réduit de 200 personnes. En France aussi, on s’intéresse au paiement biométrique: la Société Générale et le Groupement Carte Bancaire avancent sur le sujet, sur la base de la technologie de la société française Idemia.

Il y a 30 ans, le 12 mars 1989, un jeune ingénieur britannique de 33 ans déposait sur le bureau de son patron une proposition destinée à créer un «système de gestion des informations» destiné à l’usage des employés du CERN. Tim Berners-Lee venait d’inventer le web. Ce que le supérieur hiérarchique du scientifique qualifia alors de «vague mais excitant» changera la face du monde. Pour fêter cet anniversaire, Le Monde a réuni dans une infographie interactive 30 ans d’innovations, de scandales et de mèmes: création de la première page web, de Yahoo, de Wikipedia, première vidéo sur Youtube, apparition et influence des réseaux sociaux, arrivée de l’iPhone… Entre nostalgie, Comic Sans MS et vertige, une frise à dérouler ici.

S’abonner à la veille digitale #HUBRADAR proposée par le