La Corée du Sud veut vendre ses technologies en Europe et en Amérique du Nord, en passant par deux accélérateurs pour ses start-up. Dix d’entre elles rejoindront Foundry pour trois mois. (Photo: Shutterstock)

La Corée du Sud veut vendre ses technologies en Europe et en Amérique du Nord, en passant par deux accélérateurs pour ses start-up. Dix d’entre elles rejoindront Foundry pour trois mois. (Photo: Shutterstock)

Comment aider les start-up coréennes à attaquer le marché international? L’institut coréen des start-up et du développement entrepreneurial (Kised) cherchait deux accélérateurs, en Europe et en Amérique du Nord. Il a retenu Foundry.

Coincée entre la Chine et le Japon, la Corée du Sud n’a pas le choix: seules les nouvelles technologies pourront lui permettre de rester aux portes du top 10 mondial en termes d’innovation, voire de progresser. Il y a sept ans que les autorités l’ont compris, se lançant dans un marathon tous azimuts pour favoriser la créativité, l’innovation et le développement des start-up.

«14% des emplois pourraient disparaître d’ici une vingtaine d’années du fait de la montée en puissance de l’intelligence artificielle, pendant qu’un autre tiers devrait évoluer radicalement», prédisait Jin Taek Chung, le président de la Korea University, en début d’année, neuf mois après le déploiement réussi de la 5G, une première mondiale qui a permis à son pays de se classer en tête du classement Bloomberg sur l’innovation.

En 2025, assure la Banque mondiale, la Corée du Sud fera partie des six pays qui fourniront la moitié de la croissance mondiale.

Seulement, être aux avant-postes de la technologie ne suffit pas, il faut la vendre. Aussi le Kised a-t-il entrepris de sélectionner deux postes avancés continentaux, un aux États-Unis et l’autre en Europe, pour permettre à ses start-up d’avoir trois mois pour percer sur de nouveaux marchés.

Dans un communiqué, Foundry, lancée en 2019 par MasonBower, annonce être cet accélérateur européen et offrir ses services centrés sur la croissance de marché et les experts en capital de White Castle Partners. Pour l’instant, l’institut coréen est en train de sélectionner les start-up qui pourront intégrer ce programme unique au monde, et Foundry devrait décider des 10 start-up en phase de croissance qu’elle entend accueillir.

L’accélérateur luxembourgeois devrait poursuivre son travail avec celles, parmi les 10, qui ont un potentiel de croissance en Europe.