Carole Miltgen et Shafik Dridi nous présentent un look imprimé. (Photos: Mike Zenari)

Carole Miltgen et Shafik Dridi nous présentent un look imprimé. (Photos: Mike Zenari)

Tous les mois, dans son magazine, Paperjam vous fait découvrir le look de lecteurs sur un thème particulier. Zoom aujourd’hui sur des styles imprimés avec Carole Miltgen, CEO de Prisma et business mentor à la House of Entrepreneurship Luxembourg, et Shafik Dridi, directeur artistique chez Smets.

Carole Miltgen, CEO de Prisma

Quel est votre dernier achat mode?

Carole Miltgen. – «Deux pinces à cheveux ‘Angel’ et ‘Cosmic’.

Avec quels créateurs aimeriez-vous passer une soirée? «Avec Coco Chanel à Deauville pour parler de style et de féminisme.

Quelle est la plus ancienne pièce de votre garde-robe?

«Mon sac Birkin or d’Hermès. Quand j’étais petite, j’ai vu Grace Kelly à la télé avec un très beau sac au bras. Je savais qu’un jour j’en aurais un et j’ai travaillé dur pour l’avoir. Quand finalement je l’ai tenu dans mes bras, j’ai eu la larme à l’œil.

Quel est votre plus vieux souvenir lié à la mode?

«Je suppose que ce fut quand j’ai vu Grace Kelly à la télé avec son Kelly bag. À part ça, quand je vivais à Londres, j’ai vu un style qui me plaisait beaucoup. Le mélange de couleurs et de motifs me fascinait.

J’ai dû trouver mon propre style. 

Carole MiltgenCEOPrisma

Qui vous a donné le sens du style?

«Je pense l’avoir forgé moi-même. J’ai grandi dans une maison où les femmes portaient des tabliers fleuris. J’ai donc dû trouver mon propre style.

Quelle pièce voudriez-­vous transmettre?

«Tout sauf mon Birkin! Je ne suis pas très attachée aux choses et je donne généralement beaucoup de vêtements aux personnes autour de moi.

Que porter pour une soirée de gala?

«Des chaussures avec lesquelles on peut danser. Je déteste quand les femmes enlèvent leurs chaussures à un moment de la soirée car elles n’arrivent plus à marcher avec.»

Carole Miltgen CEO de Prisma. (Photo: Mike Zenari)

Carole Miltgen CEO de Prisma. (Photo: Mike Zenari)

Shafik Dridi, directeur artistique chez Smets

Comment définir votre style?

Shafik Dridi. – «J’aime le définir comme fluide, une approche qui évolue avec mon environnement. Je porte des pièces fortes qui ont chacune une histoire et qui allient streetwear et élégance.

Avec quels créateurs aimeriez-vous passer une grosse soirée? Un dîner?

«Tout d’abord j’aimerais beaucoup passer une bonne soirée posée avec les Daft Punk, échanger sur leurs inspirations et leur philosophie musicale, ou encore sur la Révolution française. Pour le dîner, j’hésite entre Kanye West et Salvador Dali...

Avec quel type de pièces assortir un imprimé fort?

«Du noir. Il faut savoir rester sobre sur le reste de la tenue lorsqu’on porte un imprimé. Pour ajouter de la texture, on peut jouer avec le denim et le cuir.

Je préfère les gens qui osent avec une audace qui rend heureux. 

Shafik Drididirecteur artistiqueSmets

Qui vous a donné le sens du style?

«Il y a quelques années, un pote à moi portait un perfecto issu de la collab’ H&M et Versace. J’ai trouvé ça risible, mais il a su me convaincre de la force de cette pièce. Depuis, j’ai du mal à me passer d’un perfecto.

La pièce que vous ne prêterez jamais?

«Une veste en satin Fear of God, je ne serais vraiment pas tranquille!

Quelle pièce voulez­-vous transmettre?

«La même veste en satin Fear of God, parce que c’est une pièce inspirée de la nostalgie des années 90 et qui m’apporte tellement de joie que je souhaiterais transmettre ce sentiment à quelqu’un, à un moment.

Quel faux pas à ne pas commettre?

«Je ne suis pas un adepte de la notion de faux pas! Je préfère les gens qui osent avec une audace qui rend heureux, sans qu’on leur colle une étiquette pour autant.»

Shafik Dridi, directeur artistique chez Smets. (Photo: Mike Zenari)

Shafik Dridi, directeur artistique chez Smets. (Photo: Mike Zenari)