Face aux enjeux climatiques, les organisateurs du salon souhaitent rassembler un maximum de personnes actives ou intéressées par les habitudes écoresponsables, les circuits courts et l’innovation. (Photo: Marie De Decker)

Face aux enjeux climatiques, les organisateurs du salon souhaitent rassembler un maximum de personnes actives ou intéressées par les habitudes écoresponsables, les circuits courts et l’innovation. (Photo: Marie De Decker)

Le salon Springbreak prend ces quartiers du 14 au 17 mars à Luxexpo The Box. 120 exposants et plus de 150 heures d’animations sont à l’affiche, autour d’un fil rouge: l’impact positif sur notre environnement.

«C’est le sprint final», commente à Paperjam  directeur général de Luxexpo The Box, à quelques heures de l’ouverture du salon Springbreak. «Nous sommes prêts.»

Concerts, animations, ateliers cuisine, dégustations dans l’Urban Food Village, soirée DJ, workshop, spectacle… Le programme de la troisième édition du Springbreak est dense et orienté, cette année, sur l’impact positif sur notre environnement.

«Face aux enjeux climatiques, nous souhaitons rassembler un maximum de personnes actives ou intéressées par les habitudes écoresponsables, les circuits courts et l’innovation», explique Morgan Gromy. «Nous voulons connecter le plus grand nombre de personnes sur ces thématiques, le tout dans une ambiance festive et cool.»

Découverte de start-up, ateliers scientifiques et exposition de street art seront également à l’affiche. Des activités éclectiques, avec un point commun: la «positive attitude». «Nous voulons promouvoir les nouveaux comportements et idées neuves, particulièrement plébiscitées par les jeunes générations, comme, cette année, le marché de l’occasion et les échanges», poursuit Morgan Gromy.

Morgan Gromy: «Nous voulons promouvoir les nouveaux comportements et idées neuves, particulièrement plébiscitées par les jeunes générations, comme, cette année, le marché de l’occasion et les échanges.» (Photo: Marie De Decker)

Morgan Gromy: «Nous voulons promouvoir les nouveaux comportements et idées neuves, particulièrement plébiscitées par les jeunes générations, comme, cette année, le marché de l’occasion et les échanges.» (Photo: Marie De Decker)

Plus d’une centaine d’exposants seront présents, dont de nombreuses sociétés actives dans le développement durable, les circuits courts, ou encore l’innovation. 

Kyle McDonald, Aleksandra Orbeck-Nilssen, Tom Hodgkinson

Différents orateurs interviendront autour de la thématique du salon lors de plusieurs conférences.

«En ouverture du salon, jeudi, nous aurons, comme invité, Kyle McDonald, un Canadien qui a réussi à échanger un trombone contre une maison après un an de tractations. La morale de cette histoire est très intéressante. Pour atteindre un objectif, il faut se fixer un objectif clair, avoir de la volonté et s’affranchir de toutes les idées reçues si on veut l’atteindre. Avec la volonté, tout est possible. C’est l’idée positive aussi que nous souhaitons promouvoir à travers notre salon.»

Tom Hodgkinson nous racontera comment la productivité progresse en baissant le rythme et si on augmente son ouverture aux autres.
Morgan Gromy

Morgan Gromydirecteur général Luxexpo The Box

Autre invité, l’écrivain britannique Tom Hodgkinson, auteur du best-seller «L’art d’être libre: Dans un monde absurde».

«L’auteur se définit lui-même comme le gourou de la paresse. Il nous racontera comment la productivité progresse en baissant le rythme et si on augmente son ouverture aux autres. Tandis que le 16 mars, le mannequin Aleksandra Orbeck-Nilssen apportera son témoignage sur la durabilité dans la mode et sur le biomimétisme. Un défilé de vêtements d’occasion sera organisé en parallèle», poursuit Morgan Gromy.

Les freestylers en BMX, rollers et trottinettes feront le show vendredi au Springbreak. (Photo: Marie De Decker)

Les freestylers en BMX, rollers et trottinettes feront le show vendredi au Springbreak. (Photo: Marie De Decker)

«Soyez en avance sur votre temps!» C’est le slogan de cette troisième édition du Springbreak, dont l’organisation se veut aussi la plus «verte» possible, basée notamment sur une politique de réduction des déchets (y compris pour les exposants). La cuisine de saison et des produits locaux/équitables seront privilégiés.

L’éclairage a lui aussi été complètement repensé pour proposer aux visiteurs une expérience «originale» et moins énergivore.

«Avec ce salon, nous lançons un nouveau concept. Nous nous donnons trois à cinq ans pour devenir la référence de la Grande Région», conclut le directeur général de Luxexpo The Box.