Eugénie Anselin incarne Erisna dans «Vêtir ceux qui sont nus», ce week-end au Grand Théâtre. (Photo: Boshua)

Eugénie Anselin incarne Erisna dans «Vêtir ceux qui sont nus», ce week-end au Grand Théâtre. (Photo: Boshua)

Les Théâtres de la Ville de Luxembourg présentent ce week-end «Vêtir ceux qui sont nus», une création théâtrale basée sur le texte éponyme de l’auteur sicilien Luigi Pirandello.

C’est le metteur en scène français Charles Tordjman, ancien directeur du Théâtre de la Manufacture de Nancy de 1992 à 2010 et créateur du festival Passages, qui signe ici l’adaptation de cette pièce qu’il considère comme étant «sans doute l’une des plus admirables de l’écrivain sicilien».

Ersila Drei, une jeune femme renvoyée de son poste de nurse suite à la mort accidentelle de l’enfant dont elle avait la garde, puis abandonnée par son fiancé, a tenté de se suicider.

Ludovico Nota, un romancier, la recueille chez lui. Malheureusement, Ersila s’est confiée à Alfredo Cantavalle, un journaliste peu scrupuleux. Des parents au fiancé, du journaliste au romancier, tous vont en quelque sorte s’emparer d’elle, alors qu’elle dissimule encore sa propre vérité...

La pièce de Pirandello, lauréat du Prix Nobel de littérature en 1934, avait déjà été adaptée au cinéma en 1954 par Marcello Pagliero. Pour cette production des Théâtres de la Ville, Tordjman a fait appel à des pointures de la scène luxembourgeoise, à l’instar de la charismatique Eugénie Anselin qui incarne le rôle principal d’Ersilia ou encore de Luc Schiltz et Jérôme Varanfrain. Pauline Masson, proche collaboratrice du metteur en scène, prend en charge quant à elle le rôle d’Emma.

«Vêtir ceux qui sont nus» de Luigi Pirandello

Mise en scène de Charles Tordjman au Grand Théâtre de Luxembourg

Samedi 11/05 à 20h et dimanche 12/05 à 17h