Se refaire une santé en Assurances. (Photo: Comarch)

Se refaire une santé en Assurances. (Photo: Comarch)

Les assureurs n’étaient pas préparés au ralentissement économique qui a suivi la pandémie. Seuls quelques-uns d’entre eux avaient prévu un plan de résilience à activer en cas de crise.

Le coronavirus nous a tous pris par surprise. Il a bouleversé nos habitudes de travail et de consommation, éléments-clés de la stratégie des assureurs, et a finalement entraîné une pression économique globale.

Nous avons été témoins de la résilience de nombreux secteurs d’activité et industries. Néanmoins, en comparaison, le secteur des assurances est légèrement à la traîne.

La résilience se définit par la capacité à surmonter rapidement des difficultés. Appliquée aux entreprises, elle peut être atteinte en assurant ces six piliers:

-        Poursuivre ses opérations;

-        S’adapter aux différentes demandes;

-        Garantir la sécurité;

-        Mettre sur pied un système de rapports adapté, et adapter le processus de prise de décision le cas échéant;

-        Assurer la productivité des équipes;

-        S’adapter aux différentes demandes.

Directement après la crise, les assureurs sont généralement parvenus à maintenir à flot trois des six piliers évoqués précédemment pour déployer leur stratégie de résilience à court terme: la continuité des opérations, l’adaptation aux nouvelles demandes, et la garantie de productivité des équipes.

En effet, leurs premières réactions ont notamment été la modification de leurs offres et services afin de s’adapter aux nouvelles demandes dans le contexte de la crise du coronavirus. Les assureurs ont revu leur offre en incluant de nouveaux produits, ont modifié les critères d’assurabilité de certains produits traditionnels et ont introduit la notion de pandémie dans nombre de leurs contrats. Ils ont également mis sur pied de nouveaux produits pour s’adapter aux nouvelles habitudes de consommation engendrées par la crise, notamment des produits de cyber-assurance.

En ce qui concerne la productivité des équipes, les assureurs ont également dû surmonter de nouveaux obstacles, avec pour objectif de mettre en place de nouveaux lieux de travail numériques et flexibles. Il a ainsi fallu redimensionner les infrastructures, sécuriser les échanges, mettre sur pied des outils collaboratifs ou créer des outils spécifiques de soutien et de rapport pour les collègues.

Quid de la résilience de demain? Afin de garantir la sécurité des opérations, mais aussi un processus de prise de décision proactif, les assureurs vont investir dans la numérisation complète de leur réseau de distribution et dans l’analyse de données. Le Cloud apparaît comme un élément permettant aux assureurs de trouver un compromis entre de meilleurs résultats et une réduction des coûts opérationnels. Grâce à la centralisation des informations, le Cloud permet aussi de surmonter les obstacles à l’entrée sur un nouveau marché ou au lancement d’un nouveau produit.

Les projets de transformation liés au Cloud vont connaître une accélération à partir de 2021. En effet, les assureurs qui utilisent le Cloud pourront s’adapter plus facilement, plus rapidement, et de manière plus souple, aux habitudes de consommation de leurs clients. Le recours au Cloud permettra également aux assureurs de libérer des ressources de leur noyau dur pour les réallouer à de nouveaux projets innovants.

Néanmoins, le Cloud comporte des risques pour la sécurité. Alors que le modèle du télétravail devient la nouvelle norme, de plus en plus de données sont ainsi échangées en dehors du cadre de sécurité établi par les serveurs de l’entreprise. Parallèlement, l’émergence de nouvelles technologies se traduit également par davantage de cyberattaques. Pour faire preuve de résilience, les assureurs devront adhérer au principe de «sécurité dès la conception», ce qui signifie qu’ils devront réfléchir dès le départ à la manière d’assurer leur cybersécurité. 

L’, les chaînes de blocs, le Cloud et l’analyse de données sont autant de domaines que les assureurs souhaiteront explorer en détail afin de garder la tête hors de l’eau au cours des prochaines années. En effet, ces technologies de rupture feront gagner du temps aux spécialistes, qui pourront travailler sur d’autres tâches complexes nécessitant une réflexion poussée afin d’établir une meilleure stratégie de croissance et de résilience. Tandis que l’avenir paraît toujours plus connecté et sera toujours plus marqué par le «à distance», les assurances devront miser sur la et l’innovation pour continuer à aller de l’avant.

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