Cindy Arces admet un faible pour la cuisine gastronomique japonaise. (Photo: Andrés Lejona / Maison Moderne)

Cindy Arces admet un faible pour la cuisine gastronomique japonaise. (Photo: Andrés Lejona / Maison Moderne)

Avocate de formation, managing partner de PwCLegal, Cindy Arces tire le plus grand profit des aventures de la vie.

Avez-vous une devise par rapport à l’argent?

. – «Le temps et les souvenirs sont des choses que l’argent n’achète pas. Pour moi, avoir du temps est ce qu’il y a de plus précieux et, malheureusement, ça ne s’achète pas.

Vous souvenez-vous du montant de votre premier salaire?  

«Mon premier salaire en tant que stagiaire avocat était de 45.000 LUF (environ 1.100 euros). Ça me permettait tout juste de payer mon loyer qui, à l’époque, était déjà conséquent au Luxembourg.

Quelle est le premier «cadeau» que vous vous êtes offert?

«Comme ce salaire me permettait de payer mon loyer, il m’a offert l’indépendance, ce qui était très important pour moi.

Une dépense qui énerve mais à laquelle il faut bien se soumettre?

«Les amendes pour stationnement. J’essaie d’y faire attention, mais le risque zéro n’existe pas. Et comme je suis souvent pressée...

Avez-vous un rêve irréalisable faute de moyens?

«Si j’avais des moyens financiers suffisants, je les engagerais, ainsi que mon énergie, pour développer des innovations disruptives. Je trouve inspirant de voir des entrepreneurs milliardaires tels que Bill Gates ou Elon Musk avoir des grands rêves et investir pour les accomplir.

De quel objet ne vous sépareriez-vous jamais?

«J’aime les beaux objets, mais je n’y suis pas vraiment attachée. Je suis plus sensible aux expériences de vie comme les voyages, les moments à partager avec ma famille ou des amis. Si je devais en retenir un, ce serait mon smartphone, mais surtout par rapport aux données relatives à ma vie personnelle qu’il me permet de conserver. Les photos de mes enfants, les messages de mes amis, mon carnet d’adresse, mes playlists...

Avez-vous des passions coûteuses?

«Les voyages et les bons restaurants gastronomiques, plus précisément la cuisine gastronomique traditionnelle japonaise. Ça peut coûter cher...

Le prix de certaines choses vous dérange-t-il?

«Je suis toujours en recherche d’un niveau de qualité par rapport au prix à payer. Si la qualité est au rendez-vous, ça ne me dérange pas que quelque chose puisse coûter.

Y a-t-il des choses pour lesquelles vous ne regardez pas à la dépense?

«Je suis assez épicurienne, je suis sensible au bien manger. En famille, nous ne regardons pas à la dépense pour des produits de qualité.

À quel luxe sacrifiez-vous à l’occasion de l’argent?

«Même si je n’en manque pas, je résiste parfois difficilement à un nouveau sac à main ou à une paire de chaussures.

Votre dernier «achat plaisir»?

«Nous avons emménagé récemment dans un nouveau logement. La période Covid nous a amené à nous pencher sur le bien-être à la maison et nous avons donc investi dans du mobilier et l’une ou l’autre toile d’artiste trouvées dans une galerie.

Un «coup de folie» que vous ne regrettez pas?

«Un tour du monde d’un an en famille en 2012. C’était évidemment coûteux et nous n’avons pas eu de revenus pendant un an. Mais c’est impossible de le regretter vu tout ce que ça nous a apporté. C’est une grande chance d’avoir pu le faire.

Si vous deviez réduire un poste de dépenses personnelles?

«Je suis entrée depuis un certain temps dans la réflexion d’acheter moins de choses inutiles, je fais donc attention aux vêtements. J’en ai suffisamment actuellement.

Investissez-vous à titre personnel? 

«Oui, surtout dans la pierre. L’immobilier me semble être une classe d’actifs plus stable. Derrière cela, on trouve aussi l’idée de la préparation de l’avenir et de la transmission d’un patrimoine.»

Cet article a été rédigé pour l’édition magazine de  qui est parue le 17 décembre 2020.

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