Les conducteurs luxembourgeois continuent d’ailleurs de se tourner vers des énergies moins polluantes: les motorisations essence et diesel sont en recul, alors que les véhicules électriques continuent leur progression. (Photo: Shutterstock)

Les conducteurs luxembourgeois continuent d’ailleurs de se tourner vers des énergies moins polluantes: les motorisations essence et diesel sont en recul, alors que les véhicules électriques continuent leur progression. (Photo: Shutterstock)

Provoquant une baisse du nombre d’immatriculations de plus de 20%, la pandémie de Covid-19 a porté un coup sévère au secteur automobile luxembourgeois en 2020.

Dans un marché dynamisé par les entreprises et leurs flottes de véhicules de société, notamment, télétravail et chômage partiel ont drastiquement limité les déplacements professionnels, mais aussi privés. Confinés, nous travaillions à la maison, communiquions, consommions et nous divertissions en ligne. De ce fait, nos voitures étaient à l’arrêt, et les routes, si souvent encombrées, étaient presque désertes. Quand le digital prend de l’essor, la planète reprend (un peu) son souffle. Cette crise sanitaire aura sans doute une influence positive sur la prise de conscience environnementale.

Les conducteurs luxembourgeois continuent d’ailleurs de se tourner vers des énergies moins polluantes: les motorisations essence et diesel sont en recul, alors que les véhicules électriques continuent leur progression. Au Grand-Duché, leur part de marché est passée de 2% à plus de 6% en un an. De leur côté, les motorisations hybrides affolent les compteurs en passant de 10% à 20% de parts de marché ces derniers temps, soit environ 13% des immatriculations chaque mois.

Face aux différentes crises (sidérurgique, financière…) auxquelles il fut exposé, le Luxembourg a toujours su rebondir, et même saisir l’opportunité de se réinventer. L’épisode que nous traversons sera peut-être celui qui nous fera changer d’époque en ce qui concerne nos façons de travailler, nos manières de consommer, mais aussi de nous déplacer.

Changeons nos habitudes sans bouder notre plaisir. Cette crise nous permet de repenser la définition et l’usage de nos voitures, sans qu’il soit question d’y renoncer. L’automobile reste un outil indispensable et une source de plaisir indéniable. Ce supplément et les témoignages qu’il contient en attestent, une fois de plus.

Cet article a été rédigé pour l’édition magazine de    qui est parue le 27 janvier 2021.

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