Runa Egilsdottir (Photo: Olivier Minaire / archives)

Runa Egilsdottir (Photo: Olivier Minaire / archives)

Madame Egilsdottir, quel a été votre premier acte militant?

«Lorsque j'avais 9-10 ans, je collais des autocollants publicitaires 'Billy Club' sur les manteaux de fourrure des femmes, lors de rassemblements publics! C'était à l'époque ma manière à moi de protester contre le commerce de la fourrure.

Comment envisagez-vous votre avenir politique et celui de votre parti? Où en sera-t-il dans 20 ans?

«Je viens d'être nommée conseillère communale et je souhaite mener cette mission à bien en m'y consacrant pleinement.

L'avenir de Déi Gréng est quant à lui intimement lié à l'avenir des défis que notre société doit relever dans les prochaines années: développement durable, transition énergétique, logement, mieux vivre et surtout mieux vivre ensemble. Je pense sincèrement que ces sujets, pour lesquels Déi Gréng font figure de précurseurs, seront davantage encore au coeur du débat politique.

Qu'avez-vous retenu de l'actualité de ces derniers jours? Quel événement vous a plus particulièrement marqué? Et pourquoi?

«Les réflexions sur un référendum national au deuxième trimestre 2015 sont un grand pas en direction de la participation citoyenne. Et je me réjouis que puisse s'instaurer un débat sur le droit de vote des non-Luxembourgeois aux élections nationales.»