Join Experience veut faire sauter rapidement les frontières des télécommunications. (Photo: Luc Deflorenne / archives)

Join Experience veut faire sauter rapidement les frontières des télécommunications. (Photo: Luc Deflorenne / archives)

Join Experience, l’opérateur télécom luxembourgeois né au début de l’année 2014, annonce, à peine quelques mois plus tard, avoir signé un partenariat avec la société belge Base pour pouvoir franchir la frontière. L’accord signé le 5 mai 2014 est un partenariat de type «MVNO» (Mobile virtual network operator) qui lui permet de proposer sous son propre nom l’ensemble de ses produits et services télécoms-IT sur le marché belge.

Le but de Join était avant tout de viser le sud de la Belgique, plus proche de son port d’attache. Mais le challenger grand-ducal a des ambitions internationales et n’a pas caché que son intention était clairement de «révolutionner l’usage des télécommunications dans la Grande Région et bien au-delà en offrant à ses clients des services répondant directement à leurs besoins en IT et télécommunications».

Pas plus tard que la semaine dernière, un nouveau pas a été franchi pour lui permettre de réaliser ses ambitions. L'Institut luxembourgeois de régulation (ILR) et son homologue belge IBPT (Institut belge des services postaux et des télécommunications) ont en effet conclu un accord permettant d'associer un numéro mobile belge à un réseau luxembourgeois – et inversement –, alors que ces numéros sont en principe segmentés au niveau national.

Le nouvel accord permettra donc à un opérateur téléphonique luxembourgeois de proposer les appels, SMS et le data en Belgique à un tarif identique dans les deux pays. Et Join Experience s’est directement montré intéressé par cette nouvelle opportunité particulièrement intéressante pour les travailleurs frontaliers belges.

Loué ou taxé

Pour lutter contre la pénurie de logements et le renchérissement des prix, le ministère de l'Intérieur du précédent gouvernement avait envoyé un projet de taxe aux communes sur les logements vides pour pousser à leur location. Elles pouvaient donc l’appliquer à tout propriétaire de logement laissé inhabité.

En réponse à une question parlementaire, la nouvelle ministre du Logement, Maggy Nagel, a confirmé début mai 2014 que cette taxe n’avait été adoptée que dans cinq communes et que seule la commune de Beckerich l’a appliquée. De son côté, elle s’interrogeait sur son caractère éventuellement anticonstitutionnel. Elle pourrait en effet ne pas être conforme avec le droit de propriété.