Monsieur Thouvenot, comment peut-on qualifier le rôle de l’auditeur interne, tenant compte du contexte économique de ces dernières années et de l’évolution réglementaire?
«Le principal rôle de l’auditeur interne, qu’il évolue dans le secteur financier ou non, est de veiller à une saine maîtrise des risques ainsi qu’à une bonne gouvernance. Il assiste le conseil d’administration et le comité de direction dans cette tâche qui est clé pour toute entreprise.
Il est indéniable que les évolutions réglementaires, notamment dans le secteur financier ces dernières années, ainsi que le contexte économique plus difficile ont rendu cet exercice encore plus déterminant.
Vous avez placé le risque de cybersécurité au cœur de la conférence organisée en marge de votre assemblée générale. Pourquoi ce choix?
«Les risques de sécurité informatique et notamment de cybersécurité ont été très longtemps sous-estimés par les entreprises. Force est de constater que les récents événements, principalement outre-Atlantique, ont remis quelque peu ces risques sur le devant de la scène. Il nous paraissait dès lors important de faire partager les dernières évolutions en la matière à nos membres.
Quels sont les grands objectifs pour les prochains mois de l’IAI, notamment en termes de formation?
«Nous préparons le 20e anniversaire de l’Institut des auditeurs internes, qui devrait se dérouler début 2016. Nous souhaitons que cet événement soit l’opportunité de réunir nos quelque 500 membres autour d’une conférence rassemblant des orateurs de tout premier plan, mais également autour d’un événement plus festif dont nous réservons la surprise à nos membres.
Quant à la formation plus particulièrement, nous continuerons à offrir une large gamme de formations stricto sensu en partenariat avec IIA Global et nos collègues de l’institut français (Ifaci), ceci en collaboration étroite avec l’IFBL.
Au-delà de nos programmes de formation, nous avons également développé d’autres services à l’intention de nos membres visant à leur apporter et maintenir le haut niveau de compétences requis pour notre profession.»