Claude Schergen, au centre lors du Repair Café au Monopol (Photo: DR)

Claude Schergen, au centre lors du Repair Café au Monopol (Photo: DR)

Monsieur Schergen, qu’est-ce que le Repair Café et dans quelle logique économique se place-t-il?

«Le Repair Café a pour premier objectif de réparer des objets cassés ou à peine abîmés. Le deuxième objectif du Repair Café est d’être un lieu de rencontre. Des bricoleurs et spécialistes dans différents domaines peuvent transmettre bénévolement leur savoir-faire pour aider l’autre à donner une deuxième vie à des objets usés ou cassés. Les objets remis en état seront plus longtemps utilisables et ne devront plus être jetés. Voilà notre troisième objectif. Réduire les émissions de CO2 qui proviennent de la fabrication de nouveaux produits et de favoriser un changement de mentalité. Il s’agit de montrer aux gens que, parfois, une simple réparation permet de prolonger la vie d’un objet bien-aimé.

D’où vient la tendance du «Do It Yourself» et comment se diffuse-t-elle?

«Nos ancêtres avaient pour habitude de trouver eux-mêmes à un problème une solution adéquate. Soit tout seul en s’aidant d’éléments naturels, soit en faisant appel à la société, au village. Avec l’industrialisation beaucoup d’entre nous ont perdu cette mentalité et l’habitude de jeter, de changer sans réfléchir, a pris sa place dans nos réflexions. Actuellement le Repair Café essaie d’organiser une rencontre entre intéressés tous les deux mois, le lieu et la date pouvant toujours varier. Pour savoir qui seront nos spécialistes pour le prochain Repair Café et où et quand il se déroulera, il faut s’informer sur notre page Facebook.

Quels sont les prochains événements et partenaires ?

«Jusqu’à présent notre partenaire a été le Goodbyemonopol2 où Will Kreutz nous a accueillis pour les premiers Repair Cafés. Actuellement nous travaillons avec la Croix-Rouge. Celle-ci nous a proposé ses locaux au 22, Dernier Sol à Luxembourg.

Lors des prochains Repair Café, nous verrons comment l’idée de réparer et d’aider va trouver ses adhérents. Nous invitons ainsi tous les bénévoles qui veulent nous soutenir à nous contacter. Nous cherchons toujours des spécialistes dans tous les domaines.»