«Il faut se familiariser avec les circonstances, le climat, les lois, ainsi que les technologies appliquées dans cette géographie.» (Photo: DR)

«Il faut se familiariser avec les circonstances, le climat, les lois, ainsi que les technologies appliquées dans cette géographie.» (Photo: DR)

Monsieur Valentiny, quelles spécificités prendre en compte lorsque l’on développe un projet architectural dans un pays culturellement différent?

«Avant de commencer un projet, il faut bien sûr avoir des connaissances morphologiques du pays et de ses habitants. En plus, il faut se familiariser avec les circonstances, le climat, les lois, ainsi que les technologies appliquées dans cette géographie. 

Mais ceci n’est rien d’extraordinaire, car cette approche est valable pour toutes les régions et pour tous les projets.

Y a-t-il une «architecture luxembourgeoise» à proprement parler? Comment est-elle reconnue à l’étranger?

«Bien sûr que non! À l’échelle mondiale, l’importance culturelle de notre pays est, comme vous pouvez l’imaginer, très réduite. En plus, nous vivons aujourd’hui dans un monde globalisé où le style international domine.

Cette question est donc très académique et elle reste théorique, à moins que l’architecte recherche des solutions sincères aux problèmes mentionnés dans ma première réponse.

Alors une visualisation individuelle pourrait être possible. 

Pourquoi avoir choisi d’exporter votre talent en dehors du Luxembourg?

«En tant que Luxembourgeois de la vallée mosellane qui a fait ses études secondaires en Belgique, suivies d’études en architecture et urbanisme en France et en Autriche, j’ai beaucoup de mal à comprendre cette question.» 

Vous pouvez vous inscrire au 10x6 «Les architectes luxembourgeois qui s’exportent» sur le site du Paperjam Club (http://club.paperjam.lu/event/10x6-les-architectes-luxembourgeois-qui-sexportent).