Romain Muller présentera ce soir les perspectives pour 2016 du marché immobilier luxembourgeois, ainsi qu’un bilan de 2015. (Photo: Jessica Theis)

Romain Muller présentera ce soir les perspectives pour 2016 du marché immobilier luxembourgeois, ainsi qu’un bilan de 2015. (Photo: Jessica Theis)

Monsieur Muller, la conférence traite des priorités pour conserver la compétitivité du pays. Quelle est la priorité numéro un pour le secteur immobilier?

«J’en vois en fait deux. Premièrement, le TTIP (partenariat transatlantique de commerce et d’investissement) est très important pour garder une stabilité dans le marché. Deuxièmement, la réussite de la troisième révolution industrielle est importante pour le Luxembourg. Ce concept ne va pas seulement avoir un impact sur le marché du bureaux, mais également sur le marché résidentiel et ensuite indirectement sur le marché retail.



Doit-on s’attendre à une année 2016 marquée, comme ce fut le cas l’an dernier, par une grande tension au sein du marché de bureaux?

«Oui, effectivement, avec un taux de vacance qui est très bas et une demande soutenue, qui elle est liée à la croissance, on peut donc prétendre que 2016 sera également une bonne année pour le marché de bureaux.

 

Les prochaines étapes de la stratégie de nation branding du pays seront présentées cette semaine. Quels sont les éléments importants pour l’immobilier dans une telle stratégie? 

«Il faut avant tout confirmer que le Luxembourg n’est pas un paradis fiscal non transparent, mais un marché très dynamique. Le meilleur exemple d’intégration de différentes nationalités et une qualité de vie exceptionnelle.»