Miriam Steimer: «Dans le courant du second trimestre 2016, nous commercialiserons toute une série de produits lyophilisés.» (Photo: Christophe Olinger / archives)

Miriam Steimer: «Dans le courant du second trimestre 2016, nous commercialiserons toute une série de produits lyophilisés.» (Photo: Christophe Olinger / archives)

Madame Steimer, Fast-Track Diagnostics (FTD) vient de se voir décerner cette semaine le premier prix des Export Awards pour ses kits de diagnostic pour la détection de maladies infectieuses. Que représente cette distinction pour FTD?

«FTD investit pas mal de temps et de ressources pour maintenir ses partenariats mondiaux et en conclure de nouveaux. Nous avons plus de 40 partenaires à travers le monde et notre taux d’exportation s’élève à 92%.

Nous sommes heureux d’avoir été nominés par le comité et ravis d’avoir remporté ce premier prix. D’un côté, ce prix démontre que notre travail est apprécié par la Chambre de commerce et de l’autre, il nous donne l’opportunité d’être encore plus reconnus par et au Luxembourg.

Vos activités sont-elles constantes ou au contraire tributaires de l'incidence ou de la récurrence de certaines de ces maladies telles que le virus Ebola l’an dernier ou le virus Zika dont il est beaucoup question aujourd’hui?

«FTD possède plus de 60 produits sur le marché mondial. Nous commercialisons des analyses multiplexes PCR (réactions en chaîne par polymérase) qui permettent de détecter des maladies basées sur l’approche syndromique.

Nos ventes sont en constante évolution tout au long de l’année étant donné que nous vendons des kits qui permettent de détecter 21 maladies respiratoires, de 6 à 12 gastro-entérites ainsi que des maladies sexuellement transmissibles.

Quelques-unes de ces maladies frappent plus à certaines périodes en fonction du lieu, tandis que d’autres sévissent toute l’année. De plus, nous essayons de répondre rapidement à la demande du marché.

Il y a quelques années, la demande pour notre kit de diagnostic de la grippe porcine était très forte, alors qu’aujourd’hui les laboratoires s’intéressent davantage à la détection du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) ou du virus Zika.

Quels sont vos projets de développement? En quoi pouvez-vous encore développer vos activités?

«Étant donné que le marché des diagnostics moléculaires est innovant, nous devons nous mettre à jour en permanence. D’un côté, nous travaillons sans cesse à l’amélioration de nos analyses afin de proposer les meilleurs produits possibles et d’un autre côté, nous développons de nouvelles analyses en fonction des besoins des laboratoires.

Bien entendu, nous continuerons à développer notre gamme de produits. En outre, nous travaillons à la simplification de nos analyses. Dans le courant du second trimestre 2016, nous commercialiserons toute une série de produits lyophilisés. La lyophilisation facilite les procédures en laboratoire ainsi que le stockage et le transport à travers le monde.

Nous travaillons également en collaboration avec des partenaires extérieurs sur l’automatisation de nos analyses.»