Ce jeudi 6 octobre, la société Gulf fête ses 15 ans au Luxembourg. C’est en effet en 2001 que les frères Marc et Mario Reiff, Joseph Meyer et Claude Baer et ses associés ont décidé de ramener la marque – qui avait disparu 20 ans auparavant – dans le pays sous forme de franchise. Aujourd’hui, le groupe détient 15 stations-service et 213 employés directement liés à la marque Gulf.
Monsieur Baer, comment vous positionnez-vous sur le marché luxembourgeois face aux grandes enseignes ou celles qui sont plus présentes au Luxembourg?
«Étant arrivés en 2001 au Grand-Duché, nous sommes ce qu’on pourrait appeler ‘les petits derniers’. Nous n’avons pas l’ambition de rivaliser ou de nous positionner par rapport aux grands groupes pétroliers. Mais nous sommes tout de même aujourd’hui le premier pétrolier indépendant du pays et nous avons trouvé notre place parmi de grandes marques internationales.
Quels sont les projets sur lesquels vous travaillez actuellement? Comment voyez-vous votre développement dans les prochaines années?
«Dans un avenir très proche, nous travaillons sur le lancement d’une nouvelle station-service à Junglinster, dont l’ouverture est prévue pour 2017.
Pour le moyen à long terme, nous avons deux sujets de préoccupation. Le premier est lié à l’évolution du secteur en général, qui suit les offres des énergies alternatives et les nouveaux concepts de mobilité qui auront, sans aucun doute, une influence sur notre secteur d’activité. Nous restons également vigilants sur tous les projets d’infrastructure routière, pour être à l’affût de nouvelles opportunités, de nouvelles niches où nous pourrions nous implanter tout en restant sur le Grand-Duché afin de rester un acteur local.
De l’autre côté, nous complétons, depuis quelques années, l’offre de carburant grâce à l’exploitation des boutiques des stations-service. Nous avons conclu un partenariat, il y a huit ans, avec le groupe Cactus afin de proposer des produits sous l’enseigne commune Cactus Shoppi. Nous développons sans cesse l’offre convenience pour satisfaire au mieux les attentes de nos clients.
Face à la baisse de fréquentation des stations-service, due à l’évolution des technologies, envisagez-vous une diversification de vos offres?
«Nous pouvons en effet parler de baisse de fréquentation des stations-service pour une personne individuelle. Mais la population croissante du pays fait que nous ne ressentons pas encore une diminution au niveau global. Nous restons cependant à l’écoute des évolutions dans le secteur de la mobilité et des nouvelles énergies et nous sommes prêts à considérer de nouvelles offres et à nous adapter quand il y aura une proposition des pouvoirs publics.»