Tout le monde utilisera un jour la DCEP, l’autre nom du yuan numérique, prédisent les experts. Plus de 80 initiatives autour d’une cryptomonnaie d’État existent dans le monde, qui se heurtent à un problème «simple»: l’absence de cadre législatif. (Photo: Shutterstock)

Tout le monde utilisera un jour la DCEP, l’autre nom du yuan numérique, prédisent les experts. Plus de 80 initiatives autour d’une cryptomonnaie d’État existent dans le monde, qui se heurtent à un problème «simple»: l’absence de cadre législatif. (Photo: Shutterstock)

Le Fonds monétaire international et le Forum économique mondial publient ensemble une étude qui explique pourquoi 80% des banques centrales ne sont pas en mesure de lancer une cryptomonnaie d’État. Un problème qui a quelques impacts.

«T’as pas 100 DCEP?» Avant d’imaginer que, dans la rue, une main se tende pour réclamer la version numérique du yuan, quelques années vont encore s’écouler. Fin octobre, 50.000 citoyens de Shenzhen pouvaient s’inscrire à une loterie nationale pour gagner au total 1,5 million de dollars en yuans numériques.

Avant de lancer officiellement sa monnaie virtuelle aux Jeux olympiques de Pékin en 2022 – si le virus ne bouleverse pas le calendrier –, la Chine devrait distribuer 10 millions de Digital Currency Electronic Payments (DCEP).

2022, c’est aussi la date choisie par la Suède pour lancer sa cryptomonnaie, l’e-krona, qu’elle teste depuis un an maintenant. À ceci près que cette couronne numérique n’est pas gouvernée de manière décentralisée comme le bitcoin, mais par la banque centrale suédoise.

, il est expliqué que 80% des banques centrales n’ont pas de législation sur laquelle s’appuyer pour imaginer lancer ce type de monnaie, alors qu’il existe au moins 80 tests.

L’autre intérêt de ce post réside dans  sur un sujet qui va devenir de plus en plus important dans une société où le Covid-19 accélère toutes les formes de digitalisation. Et où il convient d’assurer l’accès à une monnaie, virtuelle ou physique, à tous.

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