L'espace d'une journée, les divergences se sont tues pour faire front face au terrorisme. (Photo: Présidence de la République française)

L'espace d'une journée, les divergences se sont tues pour faire front face au terrorisme. (Photo: Présidence de la République française)

C'est un moment inédit et qui restera, selon beaucoup d'observateurs, dans l'Histoire. 44 chefs d'État ont répondu positivement à l'appel du président de la République française, François Hollande, pour participer hier à la marche républicaine organisée en hommage aux victimes françaises et défendre une société libre. Parmi eux, la chancelière allemande Angela Merkel, le Premier ministre britannique David Cameron, le président du conseil italien Matteo Renzi ou encore le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy côté européen, entre autres.

Le Premier ministre luxembourgeois, Xavier Bettel, avait aussi souhaité être présent:

Les autorités européennes étaient aussi représentées avec le président du Parlement Martin Schulz et le président de la Commission européenne et ancien Premier luxembourgeois Jean-Claude Juncker, qui a défilé en tête du cortège dédié aux officiels.

Plus historique encore, deux adversaires ont défilé à quelques mètres l'un de l'autre: le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.

Reporters sans frontières se félicite pour sa part de la présence massive de dirigeants de la planète, mais regrette que certains pays représentés hier soit par un dirigeant soit par un membre du gouvernement continuent d'exercer des pressions contre les journalistes et blogueurs dans des pays comme l'Égypte, la Russie, la Turquie, l'Algérie et les Émirats arabes unis. L'association appelle donc à maintenir la vigilance pour défendre les droits fondamentaux dans tous les pays.