Anne-Claire Delval: «Nous œuvrons pour offrir l’accès au bio et au vrac au plus grand nombre possible.» (Photo: Ouni)

Anne-Claire Delval: «Nous œuvrons pour offrir l’accès au bio et au vrac au plus grand nombre possible.» (Photo: Ouni)

Chantre du «zéro emballage», Ouni a ouvert ses portes en décembre 2016 au Luxembourg. La start-up désormais bien implantée souhaite s’élargir, tant au niveau de ses membres que de ses produits. Gros plan sur cette épicerie coopérative pas comme les autres, avec Anne-Claire Delval, responsable des relations de presse.

Que signifie Ouni?

. – « est l’abréviation de ‘Organic Unpackaged Natural Ingredients’ et signifie ‘sans’ en luxembourgeois. C’est la première épicerie bio sans emballages du Grand-Duché. Il est possible d’y faire ses courses sans générer de déchets, en utilisant ses propres contenants pour tous les produits en vrac. Les autres, comme le lait, les yaourts ou les confitures, sont disponibles dans des bocaux ou des bouteilles en verre consignés.

Comment a germé cette idée?

«Grâce aux réseaux sociaux, sept femmes sensibilisées à la problématique des déchets se sont lancées dans l’aventure et ont imaginé un modèle coopératif de distribution plus respectueux de l’environnement. Les emballages constituent en effet 30% des 650kg de déchets ménagers générés en moyenne chaque année par chaque citoyen.

Comment pitchez-vous l’entreprise et l’expérience Ouni?

«Ouni est une coopérative qui appartient à ses 867 membres. Ceux-ci la gèrent collectivement, votent lors de l’assemblée générale, peuvent être élus au conseil d’administration et toucher une éventuelle rémunération sur leur investissement. La communauté compte 250 membres actifs qui consacrent deux heures par mois au magasin. En échange, ils bénéficient de réductions permanentes et d’un ‘starter pack’.

Quelles sont vos ambitions sur le long terme, et comment comptez-vous les réaliser?

«Depuis notre ouverture, nous constatons un intérêt grandissant pour notre démarche, nous accueillons régulièrement de nouveaux membres et nous avons pu élargir notre gamme de produits. Nous œuvrons pour offrir l’accès au bio et au vrac au plus grand nombre possible.

Nous renforçons constamment nos actions de sensibilisation, notamment auprès des plus jeunes, tout en conservant nos valeurs de coopérative et notre bonne humeur! Nous sommes très sollicités pour nous développer. Nombreux sont ceux qui aimeraient avoir Ouni près de chez eux. Pour l’heure, nous envisageons plusieurs axes sans avoir opté pour l’un ou pour l’autre.»