«Plusieurs pistes doivent être exploitées» dans le cadre du plan social à venir, estime le représentant de l’Aleba Félix Walisch. (Photo: Maison moderne / archives)

«Plusieurs pistes doivent être exploitées» dans le cadre du plan social à venir, estime le représentant de l’Aleba Félix Walisch. (Photo: Maison moderne / archives)

Quelques semaines après l’annonce de restructuration au sein de plusieurs banques suisses, la Place affronte ce mardi un départ pur et simple selon RTL. Unicredit Luxembourg SA, banque fondée en 1972 sous le nom d’Hypovereinsbank, fermera ses portes le 31 décembre 2018, confirme ce mardi l’Aleba à Paperjam.lu. Actuellement, la banque emploie 162 personnes.

«La direction est venue lundi pour dévoiler sa stratégie qui fait suite à l’annonce, il y a un an, d’un besoin de capital et de licencier quelque 14.000 personnes à travers le monde», indique Félix Walisch de l’Aleba, contacté par Paperjam.lu. «Nous allons tout faire pour réduire le nombre de personnes qui perdront effectivement leur emploi d’ici la fin 2018, mais le chiffre final pourrait tout de même dépasser la centaine de personnes.»

Plan social «d’ici la fin mars»

Assurant que «le dialogue avec la direction a toujours été constructif», le représentant de l’Aleba estime que «plusieurs pistes doivent être exploitées» dans le cadre du plan social à venir. Parmi elles, «le transfert d’une quinzaine de personnes au sein de la banque privée, dont le siège est à Milan et qui emploie au Luxembourg une vingtaine de personnes». Les discussions à venir porteront également sur des départs en retraite et en préretraite, en la négociation «d’une somme importante pour la formation des salariés» et «dans la prolongation des préavis de départ».

Autant de mesures destinées à permettre aux salariés, principalement des frontaliers allemands, de bénéficier d’une indemnisation supérieure à un an, comme le prévoit la loi de la République fédérale. Selon Félix Walisch, la mise en place du plan social devrait intervenir «d’ici la fin du mois de mars», direction et syndicat étant «d’accord pour ne pas laisser les salariés dans l’incertitude pendant de longs mois».