Cette semaine, le Land revient notamment sur l’agitation récente au sein du Wort. (Photo: d'Lëtzebuerger Land)

Cette semaine, le Land revient notamment sur l’agitation récente au sein du Wort. (Photo: d'Lëtzebuerger Land)

Ce mardi, l’Alfi descendait à Londres pour faire la promotion d’un modèle d’affaires ébranlé par les propositions de la Commission européenne. La conférence «Leading Edge» eut lieu à Westminster dans le vénérable Church House, dans un grand hall circulaire revêtu de boiseries en chêne et surplombé d’une coupole en verre. Le long de la courbe, en lettres dorées, on pouvait y lire: «Holy is the True Light, and passing wonderful, lending radiance to them that endured in the heat of the conflict. From Christ they inherit a home of unfading splendour, wherein they rejoice with gladness evermore.» C’est dans ce cadre qu’on pouvait écouter ce mardi une intervention intitulée «A day in the life of a risk manager in Luxembourg».

Une du Land

Entre cousins et copains          

Après le licenciement de Jean-Lou Siweck au Wort il y a deux semaines pour divergences sur la ligne éditoriale, Luc Frieden (CSV), président du conseil d’administration de Saint-Paul, était vite épinglé comme responsable. Mais Luc Frieden est en fait le dernier à rejoindre un groupe soudé qui, dans différentes constellations, défend les intérêts de l’Église, qui vont du Wort jusqu’aux Hôpitaux Robert Schuman.

Partage du risque politique

Il y a trois semaines, le ministre du Logement, Marc Hansen (DP), a distribué dans la commission parlementaire du logement un «document de synthèse» qui détaille les instruments pour l’accélération de la production des logements et les faiblesses du système actuel. Pour établir, lors d’un grand débat à la Chambre des députés en janvier 2018, un «consensus national», les groupes parlementaires sont censés s’exprimer sur les questions «délicates», comme l’expropriation dans l’intérêt général, un plafonnement des loyers ou l’opposition de certaines communes à la construction des logements sociaux sur leur territoire. Approche «un peu étrange» aux yeux du CSV qui soupçonne le ministre de vouloir partager, à quelques mois des élections législatives, le risque politique d’être puni par les électeurs pour des décisions prises ou non dans ce dossier très complexe du logement.