Tess Burton: «2014 fut pour moi la première année – entière – en tant que députée, donc toujours une année pleine de découvertes et de fortes émotions.» (Photo: LSAP)

Tess Burton: «2014 fut pour moi la première année – entière – en tant que députée, donc toujours une année pleine de découvertes et de fortes émotions.» (Photo: LSAP)

Madame Burton, que retenez-vous de l’année 2014?

«2014 fut pour moi la première année – entière – en tant que députée, donc toujours une année pleine de découvertes et de fortes émotions. Mais aussi une année d’apprentissage qui m’a permis de me ‘poser’ afin de pouvoir aborder les quatre années à venir en tant que députée de manière sereine et concentrée.

Un acte dont vous êtes particulièrement fière dans l’exercice de votre rôle?

«‘Fière’ est un mot un peu fort, mais s’il y a une chose dont je me réjouis et dont je suis très satisfaite c’est que nous, les partis de la coalition gouvernementale, ayons réussi à voter plusieurs lois incluant des quotas minima pour le sexe sous-représenté au sein des conseils d’administration (réforme du Fonds national de la recherche, réforme des centres de recherche publics).

Une déception?

«Je n’ai pas vécu de déception proprement dite en 2014. Le petit bémol de cette année fut peut-être le fait que, dû à mon emploi du temps plus que rempli – à côté de mon travail de députée, je suis membre du conseil communal à Grevenmacher, je gère encore un petit magasin de cadeaux et j’édite deux journaux régionaux –, ma vie privée a un peu ‘souffert’.

Quelle doit être la priorité du Luxembourg pour (re)trouver le succès économique l'an prochain?

«Déjà il faut souligner que le Luxembourg a mieux géré la crise que (presque) tout autre pays européen. De ce point de vue, le Grand-Duché a déjà connu un succès économique (certes relatif mais quand même) ces dernières années. Aussi le Luxembourg, étant donné sa petite taille géographiquement parlant ainsi que son ‘orientation’ économique, est toujours (très) dépendant de la conjoncture mondiale. Ce qui n’empêche que le pays peut et doit entreprendre par lui-même des efforts de relance économique. Ces efforts, entamés par le gouvernement LSAP-DP-Déi Gréng, englobent une consolidation et une adaptation dans le sens d’une expansion des secteurs existants accompagnée d’une continuation de la diversification de l’économie. Bien entendu, tous ces efforts ne doivent en aucun cas se faire aux frais des seuls salariés.

Que représente pour vous la période de fin d'année?

«Ma période de fin d’année peut être subdivisée en trois parties bien distinctes: une première et une deuxième partie – qu’on pourrait qualifier de pré-24 décembre – qui sont dédiées dans l’ordre chronologique aux budgets local et national, puis aux activités commerciales intenses au sein de mon magasin. Vient ensuite la période post-24 décembre qui est la partie la plus classique qui soit: Noël en famille avec repas copieux et repos intense.

Quel est votre menu de fêtes idéal?

«Mon menu de fêtes idéal est un menu ‘dégusté’ en famille et composé à parts plus ou moins égales de repas délicieux, de retrouvailles chaleureuses et amusantes, mais et surtout aussi de repos avec un film divertissant.»