Les organisateurs de l’Autofestival se montrent confiants dans l’évolution du marché automobile qui, selon eux, pourrait encore progresser cette année. (Photo: Nader Ghavami)

Les organisateurs de l’Autofestival se montrent confiants dans l’évolution du marché automobile qui, selon eux, pourrait encore progresser cette année. (Photo: Nader Ghavami)

Après une année record en termes d’immatriculations en 2017, celles-ci connaîtront-elles, d’ici la fin décembre, une 4e progression annuelle d’affilée?

«Un 1er élément de réponse devrait tomber d’ici peu, à savoir à l’issue de l’édition 2018 de l’Autofestival qui se tiendra durant 10 jours – dont deux week-ends – du 27 janvier au 5 février prochain», ont indiqué ce lundi ses organisateurs que sont la Fédération des garagistes du Grand-Duché de Luxembourg (Fegarlux) et l’Association des distributeurs automobiles luxembourgeois (Adal).

«Représentant généralement un tiers des ventes de l’année», à en croire Benji Kontz, le président de l’Adal, ce grand rendez-vous de l’automobile au Luxembourg sera une nouvelle fois organisé en mode décentralisé puisque, plutôt que sur un lieu unique, il aura lieu – selon une formule qui a fait ses preuves – à travers tout le pays, auprès de quelque 90 concessionnaires représentant plus d’une soixantaine de marques.

En surfaces cumulées, c’est donc dans un showroom de 60.000 mètres carrés que les amateurs et les potentiels acheteurs – ils sont en moyenne 30.000 chaque année – auront rendez-vous pour découvrir parmi d’autres une trentaine de nouveaux modèles.

Avantage au plug-in hybride

Pour accompagner les clients dans leur choix, notamment en matière de motorisation, 180 conseillers commerciaux ont reçu, en préalable à ce nouvel Autofestival, une formation dédiée, sous l’égide de la House of Automobile (HOA) et qui leur a été dispensée en collaboration avec le Centre des compétences de l’artisanat.

Dans un souci de neutralité, la HOA a également édité pour l’occasion une brochure qualifiée par Philippe Mersch, président de la Fegarlux, d’objective et de transparente décrivant les avantages et les inconvénients de ces différentes motorisations, selon l’utilisation qui est faite du véhicule par son conducteur.

«Parmi celles-ci, le plug-in hybride bénéficie depuis ce 1er janvier d’un abattement fiscal de 2.500 euros, complémentaire à celui de 5.000 euros pour les véhicules électriques», se sont félicités les représentants de l’Adal et de la Fegarlux.

Car ceci pourrait faire enfin décoller les ventes, toujours confidentielles, de motorisations alternatives au Luxembourg où le marché est toujours dominé par le diesel (53,9% en 2017) et l’essence (42,4%), face à l’hybride (2,9%) et au 100% électrique (0,7%).