Les travaux ont permis d’embellir l’étage Privilège situé au 6e et dernier étage de l’hôtel, chaque junior suite bénéficiant notamment d’une terrasse privative. (Photo: Le Royal)

Les travaux ont permis d’embellir l’étage Privilège situé au 6e et dernier étage de l’hôtel, chaque junior suite bénéficiant notamment d’une terrasse privative. (Photo: Le Royal)

«Entre 20 et 25 millions d’euros». Philippe Scheffer, le directeur de l’hôtel, ne peut pas être plus précis quant à l’investissement qui a été mis en œuvre pour réaliser les importants travaux de rénovation qui ont duré plus d’un an. Désormais, l’ensemble de l’hôtel Le Royal et de ses services sont rouverts et le personnel commence à être réembauché.

Pour mémoire, une quarantaine d’employés avaient été touchés par un plan social, en novembre 2014, à cause de la fermeture partielle pendant les travaux.

Il aurait été dommage de fermer les chambres sans les redécorer.

Philippe Scheffer, directeur du Royal

«Sur les 36 promesses de réembauche, 20 personnes se sont effectivement présentées», détaille le directeur, qui croit savoir que certains sont partis à l’étranger ou ont trouvé dans d’autres établissements.

Côté hébergement, 170 chambres traditionnelles ont été entièrement rénovées. «On pensait d’abord se concentrer sur la technique – climatisation, eau, chauffage –, mais il aurait été dommage de fermer les chambres sans les redécorer», estime le directeur.

Nouveau mobilier, nouvelles salles de bain et transformation des couloirs pour un nouveau design coloré avec des portes en bois massif, au fort pouvoir insonorisant, offrant ainsi un cachet particulier dès votre arrivée.

Avec vue sur la ville

Ces travaux ont également permis d’embellir l’étage Privilège, situé au 6e et dernier étage de l’hôtel, chaque junior suite bénéficiant d’une terrasse privative, avec vue sur le parc ou la ville.

Dès le lobby de l’hôtel, une impression d’espace se fait sentir, même si celui-ci n’a pas été concerné par les travaux. C’est que le bar est désormais attenant au hall d’entrée et que plus de lumière y pénètre grâce à des ouvertures donnant vers le parc. Le Piano-bar est entièrement repensé. Le bleu y domine par la lumière qui éclaire l’imposant bar où œuvrent toujours Roll Leblanc et ses collègues pour proposer des cocktails inventifs et audacieux en plus des classiques qui ne sont même plus présentés à la carte. Un espace pour les fumeurs, avec cave à cigares, un coin plus contemporain, donnant sur la terrasse, quelques tables hautes, renforcent l’aspect convivial de l’endroit.

Un restaurant, des ambiances

Pour bien signifier le changement radical, le restaurant a changé de nom, passant du Jardin à Amélys, contraction du nom de la princesse Amélie dont la statue est érigée dans le parc juste à l’arrière de l’hôtel et de la fleur de lys, emblème royal correspondant au nom de l’hôtel.

Là aussi, plusieurs ambiances ont été mises en œuvre: le côté parc, sous la verrière, le centre avec son buffet et la cuisine à vue et une salle qui peut être privatisée. Le tout avec un mobilier confortable, cosy, pas franchement audacieux, mais dans le ton de l’hôtel. Autre nouveauté, une entrée séparée, depuis le boulevard Prince Henri.

Le nouveau chef Éric Damo a conçu une carte passe-partout, fraîche, qui donne envie d’y retourner: plusieurs ingrédients peuvent être cuisinés de différentes façons. On choisira ainsi de griller son poisson ou de le cuire à la vapeur et de l’accompagner de garnitures au choix. Un buffet de salades, bio et sans gluten, des propositions végétariennes, des plats luxembourgeois de tradition complètent l’offre classique, mais pas ennuyeuse.

Le midi, le plat du jour est facturé 18,50€ (25€ avec entrée, 29,50€ avec entrée et dessert), plutôt dans la gamme haute de la capitale, mais en adéquation avec les standards d’un hôtel cinq étoiles. Dans cet ordre d’idée, le buffet du petit-déjeuner a été pensé pour s’adapter aux clientèles internationales les plus variées. Le restaurant est ouvert en continu, y compris le dimanche, ce qui est suffisamment rare pour être signalé.

Amélys
12, boulevard Royal à Luxembourg (Centre)
Tél.: 24 16 16-778