Claude Demuth, secrétaire de Lu-Cix, l’asbl organisatrice des Luxembourg Internet Days. (Photo: Lu-CIX)

Claude Demuth, secrétaire de Lu-Cix, l’asbl organisatrice des Luxembourg Internet Days. (Photo: Lu-CIX)

Avec quelque 800 participants déjà inscrits, l’édition 2015 des Luxembourg Internet Days s’annonce d’ores et déjà comme un succès.

«Notre objectif est que les gens se rencontrent», déclare Claude Demuth, secrétaire de Lu-Cix, l’asbl organisatrice, fondée en 2009 pour promouvoir, dans une approche transversale, les opportunités d’internet au Luxembourg.

En coulisses, les speed datings se préparent entre participants. Sur scène, les discussions et les débats seront lancés autour de sujets on ne peut plus d’actualité: les fintech lundi et la sécurité informatique mardi.

Les récentes annonces du premier ministre pour renforcer la sécurité – y compris en ligne, dans des cas précis – suite aux attentats de Paris et la décision dite «Safe Harbor» de la Cour européenne de justice seront certainement évoquées.

«Il ne nous revient pas de commenter les décisions du gouvernement, nous voulons plutôt initier la discussion pour que les gens puissent s’exprimer», ajoute Claude Demuth.

Entre la neutralité du web, la protection nécessaire de la vie privée et la notion tout aussi impérieuse de sécurité, le point de vue des professionnels d’internet sera intéressant à verser aux débats actuels.

Une offre structurée qui attire 

Outre ces sujets, le programme de l’événement réflète la mission première de Lu-Cix qui est de «vendre» l’offre de services luxembourgeoise, tant à l’occasion de cet événement que durant l’année.

«Nous remarquons un attrait très important pour les fintech, avec un retour rapide par rapport aux efforts entrepris l’an passé», indique Claude Demuth. «Malgré la fin de la TVA électronique et l’évolution du régime de propriété intellectuelle, le package luxembourgeois semble convaincre. La bonne préparation des acteurs que sont l’ABBL, LFF ou encore la CSSF nous permet de devancer certaines places, même Londres, grâce aux réponses que l’on peut fournir aux investisseurs étrangers.» 

Un pragmatisme, des chemins courts qui devraient aussi servir dans la prochaine aventure qui s’annonce autour d’un autre «buzzword»: la blockchain.