Françoise Folmer était coprésidente de Déi Gréng avec Christian Kmiotek depuis 2015. (Photo: Mike Zenari / archives)

Françoise Folmer était coprésidente de Déi Gréng avec Christian Kmiotek depuis 2015. (Photo: Mike Zenari / archives)

Le congrès organisé mardi soir à Neimënster et qui a réuni une centaine de délégués de Déi Gréng avait pour objectif de confirmer le choix de Claude Turmes en tant que nouveau secrétaire d’État au Développement durable et aux Infrastructures.

Claude Turmes avait été choisi à l’unanimité des cadres du parti réunis le 28 mai, afin de remplacer Camille Gira, décédé inopinément.

Mardi soir, 121 des 124 votants se sont exprimés en sa faveur, 3 se sont abstenus. Problème, le quorum des 138 délégués n’a pas été atteint. Les délégués restants pourront s’exprimer dans les prochains jours.

Françoise Folmer crée la surprise 

Reste que la disparition de Camille Gira a entraîné une réflexion chez Françoise Folmer quant à la place prise par la politique dans sa vie. La coprésidente des Verts a en effet annoncé mardi soir démissionner de son mandat, avec effet immédiat. Elle souhaite consacrer plus de temps à sa famille.

Son départ va entraîner l’élection d’une nouvelle coprésidente, aux côtés de Christian Kmiotek. Un congrès est prévu à l’automne.

Entre-temps, Déi Gréng devra se trouver une nouvelle tête de liste féminine dans le Nord, où Françoise Folmer devait mener le combat, initialement en duo avec Camille Gira et depuis peu avec Claude Turmes.

Architecte de profession – ce qui lui avait valu en 2012 le prix de Manager de l’année remis par la Bil –, Françoise Folmer était active en politique depuis sept ans et coprésidente du parti depuis 2015

À noter que le parti sera réuni ce mercredi soir à Belval pour célébrer les 35 ans de son existence, dans une ambiance que l’on imagine plus feutrée dans le contexte actuel.