La SNCB justifie sa décision par de nécessaires économies. (Photo: DR)

La SNCB justifie sa décision par de nécessaires économies. (Photo: DR)

Début février, la sénatrice Dominique Tilmans s’était adressée au ministre belge des entreprises publiques, Jean-Pascal Labille au sujet de deux trains reliant chaque soir Luxembourg à Arlon, supprimés depuis le 16 décembre 2013 mais circulant toujours… à vide.

Dans sa lettre, Dominique Tilmans avouait ne pas comprendre la logique de la SNCB de continuer à faire circuler ces deux trains avec tout le personnel de bord nécessaire, mais de refuser que des voyageurs y montent.

Après que Jean-Pascal Labille ait répondu que la logique de cette décision lui échappait lui aussi, la SNCB vient à son tour de s’exprimer sur ce dossier transfrontalier.

Elle affirme qu’en refusant que des voyageurs empruntent les deux trains qui rentrent chaque soir vers Arlon, elle réalise une économie substantielle. Car pour chaque train qu’elle met en circulation, la SNCB doit payer à Infrabel – le gestionnaire du rail belge – un droit de passage. Mais le coût de celui-ci varie selon que le train est «passagers» ou «en parcage», autrement dit sans voyageur et en route vers son dépôt.

Montant de l’économie réalisée: 20.000 euros par an. Ou, sur une base de 250 jours ouvrables par an, 40 euros par jour et par train.